Pêche

Retrospectives sur l’Agriculture de 2013 à 2017

4 septembre 2013-4 septembre 2017, quatre ans exactement qu’Ibrahim Boubacar Kéïta assume la haute fonction de chef de l’Etat du Mali. Grace à sa stratégie et à son ingéniosité, l’homme peut se tapoter la poitrine d’avoir insufflé du sang nouveau au secteur de l’agriculture qui, désormais, passe de l’étape de la subsistance à celle du marché.

 

Dans les méandres, avant l’accession au pouvoir du président Ibrahim Boubacar Kéïta, l’agriculture éprouvait d’énormes difficultés à décoller, surtout dans le contexte de crise politico-sécuritaire qui l’a éprouvée.

Alors candidat, le Président IBK a nourri l’ambition de faire de l’agriculture, le moteur du développement du Mali. Ce, assorti d’un programme de société calqué sur la réalité malienne.

Depuis le 4 septembre 2013, date de l’investiture du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, à la magistrature suprême de notre pays, bon nombre de progrès ont été accomplis.

Ses actions dans le secteur sont révélatrices de cette ambition présidentielle, d’assurer la sécurité alimentaire de son peuple, et au-delà, faire en sorte que le paysan malien puisse tirer des mannes financières des efforts qu’il fournit. Ce qui avait conduit l’ex-PM Modibo Keïta, lors de sa Déclaration de politique générale du gouvernement devant les élus du peuple à déclarer ceci:

«La modernisation de l’agriculture est au cœur de nos préoccupations pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la création des richesses et la protection de l’environnement».

Ce qui sera renforcé par son successeur, l’actuel PM  Abdoulaye Idrissa Maïga en ces termes :

«Le Gouvernement est alors résolument engagé à promouvoir une agriculture intensive, diversifiée et durable, assurant, non l’autarcie, mais l’autosuffisance alimentaire et un bon niveau de compétitivité sur les marchés sous-régionaux et internationaux ».

Une rétrospective sur les efforts déployés durant les quatre ans de gestion du pouvoir d’IBK dans le domaine, dégage des résultats probants.

D’abord, le chef de l’Etat a relevé un premier défi. Celui d’avoir alloué 15% du budget de l’Etat au seul secteur de l’agriculture, au moment où les autres chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Maputo en 2003, s’étaient  accordés sur au moins, 10% du budget national de leur pays au financement du secteur agricole.

Efforts matériels

Du premier Gouvernement de Tatam Ly  en 2013 à celui actuel d’Abdoulaye Idrissa Maïga, tous, s’inscrivant dans la logique du programme présidentiel, ne cessent de mettre les bouchées doubles pour satisfaire les besoins du monde agricole.

Ainsi, en matière d’équipements agricoles, les acquis sont énormes. Dans le cadre de la campagne 2014-2015, le monde agricole a été doté de 13 949 charrues, 194 houes asines, 1 335 motoculteurs, 1 914 semoirs et 164000 charrettes en traction animale.

En traction motorisée, 100 tracteurs et accessoires, 128 motoculteurs, 360 batteuses, 348 décortiqueuses, 150 groupes motopompes, 100 plateformes multifonctionnelles, 16 mini- rizeries et 150 moulins sont fournis aux paysans.

Quant aux intrants, engrais et semences, ils ont été subventionnés, appuyés par l’opération de pluies provoquées. Tels ont été le cas durant la campagne 2014-2015, où 364 778, 58 tonnes d’engrais ont été subventionnées pour un montant 35 679 658 867 Fcfa ; 208,03 tonnes de semences pour un montant de 312 940 500 Fcfa et l’Opération pluie provoquée à 500000000 Fcfa. Le montant global de la subvention était de 36 492 599 367 Fcfa, selon un rapport provisoire.

Les efforts des services de l’agriculture et de l’élevage, et surtout la décision prise par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, d’augmenter à hauteur de 5 milliards de Fcfa, la subvention de l’engrais au titre de la campagne agricole 2016-2017 ont abouti à des résultats agricoles satisfaisants.

De quoi louer les efforts que les autorités déploient sans cesse dans le secteur agricole pour asseoir l’autosuffisance alimentaire dans notre pays.

Le suivi de la bonne gestion de la subvention des intrants agricoles est une réalité au niveau de toutes les zones de production à travers des missions d’appui, des forces de sécurité, les services de commerce et de la concurrence, et les autorités et élus locaux (maires, présidents des DLCA)  qui y ont toujours été associés. Sans oublier un numéro vert créé à cet effet.

La mécanisation de notre agriculture se renforce et se diversifie à travers la mise à disposition, par le Gouvernement AIM, de 300 tracteurs, 500 motoculteurs, 800 batteuses et décortiqueuses, 100 motopompes, 1 000 unités mixtes multicultures, semoirs et charrettes, 250 semoirs épandeurs.

Le ton de la cérémonie a été donné par le ministre. Ce dernier a dans sa présentation, salué les acquis de la campagne écoulée,

« La campagne agricole 2016-2017 s’est déroulée dans de bonnes conditions agro climatiques, renforcées par des actions de soutien et de suivi rapprochés, à savoir ; la mise en œuvre de nouvelles terres agricoles, la subvention des intrants, l’opérationnalisation du programme 1000 tracteurs, la diffusion de nouvelles technologies agricoles », s’est réjoui l’actuel ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé, lors du dernier Conseil Supérieur de l’Agriculture . Toutes choses qui pour lui, ont permis d’atteindre les productions record de céréales de 8, 8 millions de tonnes et 645 000 tonnes de coton.

Moyens d’accroissement

 L’action des différents gouvernements a porté et porte sur la consolidation des acquis et la poursuite de la mise en œuvre de la « Loi d’Orientation Agricole et de la Politique du Développement Agricole». Comme l’avait souligné le ministre Denon de l’Agriculture lors du SIAGRI 2016, le gouvernement  ne cesse d’accorder aussi une importance particulière au renforcement des programmes de recherche en vue de soutenir la productivité et la production agricole.

Il a été là une question des moyens d’accroître la production et la productivité agricole, en développant des programmes d’extension des aménagements hydro-agricoles.

Ainsi, le gouvernement de Modibo Kéita a adopté des textes relatifs à la création d’une Agence d’Aménagement des Terres et de Fourniture de l’Eau d’Irrigation pour pallier les aléas climatiques et le faible niveau de transformation des produits de l’agriculture. Ce qui a permis l’exploitation et l’aménagement de grands bassins de production s’étendant jusqu’à 100 000 hectares sur la période 2014-2018.

Sans oublier le vote récent de la loi sur le foncier agricole, celui-ci apportera sans nul doute des changements profonds dans la sécurisation des droits fonciers, individuels et collectifs tout en limitant les conflits récurrents entre les communautés rurales.

Dans sa Déclaration de Politique Générale, le PM Abdoulaye Idrissa Maïga a rassuré qu’il sera réalisé à l’horizon 2018, un vaste programme de sensibilisation et de formation des acteurs du foncier agricole, ainsi que la mise en place généralisée des commissions foncières.

L’Elevage, la Pêche et de l’Aquaculture révolutionnées

Dans le domaine de l’élevage, la Pêche et l’Aquaculture, il a été mis en place le programme d’insémination artificielle, la construction d’abattoirs modernes, la production de vaccins et l’exécution des autres projets de développement intégré ou des programmes de développement pastoral.

Ces acquis sont en train d’être renforcés par l’actuel Gouvernement d’AIM dont la DPG appuie le secteur par la dotation des éleveurs et pêcheurs de 500 botteleuses motorisées, 500 haches pailles semi-motorisées, 120 cages flottantes, 800 kits de conservation et de transformation de poisson.

De la sensibilisation aux formations

Depuis 2013, d’innombrables actions se sont menées pour soutenir la production agricole. Entre autres, il s’agit de l’organisation du monde rural par l’enregistrement, la sensibilisation et la formation sur les exploitations agricoles familiales et des entreprises agricoles, de la diffusion des technologies et approches auprès des producteurs dans le cadre du conseil agricole, notamment des technologies de riz (Nerica L1, L2, etc.), de niébé (Korobalen, Gorom-gorom), de maïs (Dembagnuma, Sotubaka, de variétés hybrides, etc.), de tomate d’hivernage, de l’approche portant sur le Système de Riziculture Intensif (SRI), de la Gestion Intégrée des Productions et des Déprédateurs (Champs Ecoles Paysans)…

De la protection des végétaux


Au Mali, la situation phytosanitaire reste absolument calme de nos jours. Néanmoins, des actions de surveillance et de lutte contre certains animaux dévastateurs de cultures, tels que les mouches de fruits, les oiseaux granivores, les pucerons et les sautereaux ont porté sur des hectares de surfaces agricoles prospectées et traités contre ces animaux. Les capacités matérielles du Centre National de Lutte contre le Criquet Pèlerin ont été renforcées par la dotation en trois (03) véhicules sur le budget de l’Etat. Cela a permis de faciliter la prospection.

Des résultats probants

Selon les résultats définitifs de l’Enquête Agricole de Conjoncture (EAC), la production céréalière de la campagne agricole 2014/2015 a avoisinée 6 980 733 tonnes, toutes céréales confondues. Ce qui a dégagé une hausse de 22% par rapport aux résultats de la campagne 2013-2014 estimée, elle, à 5 736 093 tonnes. Ils représentent en outre 81% des objectifs de campagne qui étaient fixés à 8 674 462 tonnes. Ils se répartissent comme suit : 2 166 830 tonnes de riz (31 %), 1 744 026 tonnes de maïs (25 %), 1 715 044 tonnes de mil (24,6 %), 1 271 880 tonnes de sorgho (18,2 %), 37 284 tonnes de fonio (0,5 %) et 45 668 tonnes de blé/orge (0,7 %).

En comparant les résultats définitifs de la production céréalière globale de la campagne 2015/2016 aux besoins de consommation de la population malienne, suivant les normes de consommation de la FAO (214 kg/personne/an), on note un excédent céréalier estimé à 1 831 3 tonnes.

Les données montrent que la production céréalière est passée de 3 693240 tonnes, à partir de la campagne 2006-2007, pour atteindre 6 980 733 tonnes pendant la campagne 2014-2015, soit un taux d’accroissement annuel moyen d’environ 11 %. On peut noter par déduction que des efforts importants ont été consentis pour assurer l’intensification des productions agricoles.

Alors qu’elle était de 440 027 tonnes en 2013-2014, la production de coton graine, pendant la campagne agricole 2014- 2015, est estimée à 548 723tonnes, soit une augmentation de 24,7 %. Cette production aurait pu être meilleure, si les conditions agro-climatiques avaient été favorables (répartition des pluies dans le temps et l’espace, quantité et fréquence des pluies enregistrées, maîtrise du programme de pluies provoquées).

Il se dégage néanmoins que grâce aux efforts fournis par l’Etat, les organisations agricoles professionnelles et les producteurs (subvention des intrants, appui conseil, paiement à temps du coton…), la production cotonnière de la campagne agricole 2014-2015 a connu une nette progression.

Comme l’avait promis le président Ibrahim Boubacar Keïta durant sa campagne, au Mali, plusieurs mesures prises ont encouragé les producteurs et relancé le coton. Le gouvernement a rehaussé le prix d’achat du kilo de coton à 250 FCFA pour encourager la filière. «250 FCFA le kilo de coton graine, c’est le [prix le] plus élevé dans la sous-région.

Aujourd’hui, la situation atteint environ 500 000 hectares. C’est exceptionnel au Mali», avait expliqué Modibo Koné, président des producteurs de l’or blanc.

Les subventions ont permis aux paysans de doubler leurs surfaces agricoles et confère au Mali une compétitivité continentale.

Les résultats des autres productions végétales concernent la production des légumineuses alimentaires. Il s’agit du niébé : 153 793 tonnes, de l’arachide : 510 241 tonnes, du sésame : 28 749 tonnes, du soja : 3 236 tonnes. Les principales productions de cueillette portent sur l’anacarde : 39 498 tonnes, le karité : 540 200 tonnes et la gomme arabique : 7 003 tonnes.

Pour la campagne agricole 2016-2017, tous les ingrédients ont été réunis pour une recette conséquente.

Plus de 300 milliards FCFA injectés ont permis d’engranger 8,96 millions de tonnes de céréales. Soit une hausse de 11%, par rapport à la campagne agricole précédente.

IBK toujours engagé pour l’agriculture

 Par ailleurs, le chef de l’Etat a insisté sur l’assainissement des intrants agricoles durant cette campagne 2017-2018, dont le point d’orgue est le démarrage du processus de la création du nouveau village agricole, l’élargissement des nouveaux matériels agricoles en plus des tracteurs à d’autres types d’équipements.

« Je suis convaincu que c’est dans l’agriculture que résident les voies du développement économique du Mali. Le pétrole, l’or, l’uranium ou une autre ressource minière ne sauraient remplacer les bienfaits de l’agriculture. L’agriculture est et sera le socle du développement économique du Mali. C’est pourquoi, j’ai engagé des moyens financiers importants pour sa promotion », avait souligné le Chef de l’Etat, son Excellence IBK, lors du lancement officiel de la campagne agricole 2016/2017 en mai 2016, à Baguinéda.

Cyril ADOHOUN

Le 32è journée du CILSS célébrée au Mali

Le ministre de l’Agriculture a présidé, en sa qualité de ministre-coordinateur du Comité inter-Etats de lutte contre le dans le Sahel (CILSS), la commémoration de la 32è journée de ladite organisation. C’était le jeudi 14 septembre dans la salle de réunion de la DFM de l’Agriculture, en présence du directeur exécutif du CILSS et des représentants des partenaires techniques et financiers.

Créé en 1973 pour faire face aux difficultés alimentaires structurelles, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) comprend aujourd’hui 13 États du Sahel et d’Afrique de l’Ouest. Il a pour  mandat, a indiqué le secrétaire exécutif, Dr. Mohamed Abellah Ebbé, « d’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un nouvel équilibre  écologique au Sahel ».

Le CILSS organise tous les 12 septembre, depuis 31 ans, une journée pour commémorer sa création dans les États membres.

Cette année, la 32è  journée du CILSS est placée sous le thème « Utilisation et occupation des terres : l’Atlas des paysages  du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, un outil de planification et d’aide à la décision ».

Il s’agit d’un thème d’actualité qui constitue également une préoccupation majeure du CILSS. Un  thème a été  exhaustivement présenté par des experts.

La présentation sur « l’utilisation et l’occupation des terres », a été faite par Abdou Ballo, professeur assistant à l’Université et celle portant sur « la pression démographique et foncière au Sahel et en Afrique » par Dr. Ketting Dabo.

L’essentiel de l’intervention du secrétaire exécutif du CILSS, Dr. Mohamed Abdellah Ebbé a porté sur les missions du CILSS, ses réalisations au Mali, les projets multi-pays et les investissements et programmes en cours d’exécution.

Selon lui, depuis 1975, plus 100 cadres maliens ont reçu des formations diplomates de divers (masters, ingéniorats et de techniciens supérieurs) dans les domaines de l’agro-météorologie, protection des végétaux etc. Une centaine de cadres maliens ont été renforcés pour la maîtrise et l’utilisation des outils tels que le « Cadre harmonisé, les alertes précoces et l’optimisation des réseaux hydrologiques, le suivi des ressources naturelles ».

En plus de ces formations, le Mali tire profit de la réalisation de plusieurs projets multi-pays du CILSS. Il s’agit entre autres du PRGDT dans la Commune de Baya au Mali, d’un coût de 210 millions de FCFA; du Projet de renforcement des capacités de résiliences et d’adaptation au changement climatique, etc.

Le secrétaire exécutif a saisi l’occasion pour évoquer les programmes structurants en cours : le développement de la résilience contre l’insécurité alimentaire dans le Sahel  et la maitrise de l’eau d’une enveloppe financière de 18 millions de dollars financée par la BID ; le renforcement de la résilience grâce à l’innovation, la communication et les services de connaissances (BRICKS); l’Appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS);  le processus Agir-Sahel ; le renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). La liste est longue.

Dr. Mohamed Abellah Ebbé, tout comme le ministre-coordinateur du CILSS, a salué les partenaires qui ont financé ces programmes et a souhaité que leur collaboration se poursuive et s’intensifie avec le CILSS  pour une gestion durable des ressources naturelles et pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Sahel.

Dr. Nango Dembélé,  ministre-coordinateur du CILSS a particulièrement apprécié  et salué la pertinence du thème retenu pour cette 32è commémoration de la  journée du CILSS ainsi que  les efforts consentis par l’institution contre l’insécurité alimentaire et la sécheresse en Afrique de l’ouest.

« Cette 33è commémoration donne l’occasion d’informer le grand public des enjeux de la pratique de l’agriculture intelligente, respectueuse de la nature et de l’environnement », a affirmé le ministre-coordinateur du CILSS.

Pour lui, l’idéal le plus recherché par les États membres est de permettre à la région du Sahel à  pouvoir nourrir durablement sa population de plus en plus importante, face à une rareté inquiétante  des terres et des ressources naturelles.

Avec ses 44 années d’existence, le CILSS est devenu une organisation de référence dans la croisade contre la sécheresse et l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

À noter que la commémoration au Mali de la 32è journée du CILSS a été marquée par une exposition documentaire sur ladite institution.

Abou Berthé

Ségou : Un appui précieux aux Producteurs de semences

Le ministre de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé, a présidé il y a une dizaine de jours à Ségou, une cérémonie de remise d’équipements et divers intrants à 50 coopératives de producteurs de semences des Régions de Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. Il avait à ses côtés le coordinateur du Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Mali (PRIA-Mali),

Dr Mody Kanouté, le gouverneur de la Région de Ségou, Georges Togo et le maire Aboubacar Sow.

Initiée par le Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Mali (PRIA-Mali), cette donation a coûté 305 millions de Fcfa et comprend en matériels et équipements 52.576 kg de semences de base, 47 unités de bascules, 94 balances, 94 appareils de traitement, 188 bâches, 940 palettes, 94 sondes, 94 couseuses électriques, 94 combinaisons, 94 bottes et autant de lunettes et cache-nez et 50 matériels de conditionnement.

En intrants agricoles, le don comprend 92.816 kg en DAP/Complexe, 114.699 kg d’urée, 2584 litres d’herbicide total, 1470 litres d’herbicide sélectif, 648 litres d’insecticides et 45 litres en bactéricides, fongicides, acaricides et nematicides.

Ces dons seront repartis entre les 50 coopératives de producteurs de semences des 5 Régions couvertes par le projet. C’est la Région de Sikasso qui se taille la part du lion avec 20 coopératives. Elle est suivie par celle de Ségou avec 16 et Mopti avec 11 coopératives. La Région de Gao a deux coopératives contre une pour celle de Tombouctou. Ces dons toucheront 20 cercles, 36 communes et 48 villages pour 4558 producteurs dont 1738 femmes.

Dans son discours, le coordinateur du Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Mali (PRIA-Mali), Dr Mody Kanouté a expliqué que ledit projet vise à protéger les moyens de subsistance des ménages les plus vulnérables, à renforcer durablement les moyens de production des pasteurs, agro-pasteurs, agriculteurs et pêcheurs, et à développer leurs capacités d’adaptation au changement climatique.

La démarche participe de l’effort du gouvernement en général et du département de l’Agriculture en particulier, à renforcer les capacités de production nationale de semences sélectionnées certifiées, gage de la réussite de l’augmentation de la production et de la productivité.

Le ministre de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé a, dans son discours indiqué que cette initiative procède de la volonté des plus hautes autorités du pays, de booster durablement la production et la productivité agricoles par le renforcement des capacités productives de cinquante coopératives de producteurs de semences sélectionnées. «La production de semences sélectionnées pour répondre à la demande de notre agriculture en plein essor, dépend du renforcement de la capacité des producteurs de semences et de leur niveau d’organisation, dira le ministre Dembélé. Un fait est de doter les producteurs en semences, mais un autre non moins important est d’apporter l’encadrement nécessaire pour leur permettre de réaliser de bonnes productions».

Le ministre de l’Agriculture a invité les bénéficiaires à faire bon usage des équipements et intrants afin de se servir et de servir tout le pays.

Demba COULIBALY
AMAP-Ségou

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