Projets-programmes

RESUME DU RAPPORT DU PLAN D’ACTION DE REINSTALLATION (PAR) DES POPULATIONS AFFECTEES PAR LES TRAVAUX DE REALISATION DE 21 000 HA DE TERRES AMENAGEES DANS LE CADRE DU PROJET DE DEVELOPPEMENT INTEGRE ET DE RESILIENCE CLIMATIQUE DANS LES PLAINES DU DELTA 2 (PDIR – PD2) EN ZONE OFFICE RIZ SEGOU DANS LA REGION DE SEGOU

Le Gouvernement de la République du Mali a obtenu un Don de la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) à travers le groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour financer les activités d’un projet dénommé Projet de Développement Intégré et de Résilience Climatique dans les Plaines du Delta 2 (PDIR – PD2) en zone Office Riz Ségou dans la région de Ségou pour une durée de 24 mois prorogé jusqu’en avril 2023.  L’objectif du projet est de promouvoir le développement socio-économique durable dans la zone d’intervention de l’ORS à travers la mise en valeur des ressources en eau, en vue de la résilience des populations au changement climatique. Dans le cadre du PIP, il est prévu la réalisation de 21 000 ha de terres aménagées dans les plaines du delta 2. Hormis les impacts positifs, la réalisation des 21 000 ha de terres aménagées comportent des risques et des impacts négatifs potentiels environnementaux et sociaux qui méritent d’être appréhendés et traités de façon rationnelle. Au regard de la nature et de l’envergure des travaux à réaliser dans la zone du projet et des exigences environnementales et sociales nationales et de la Banque Africaine de Développement (BAD) notamment, la sauvegarde opérationnelle n°2 (SO2), il s’avère nécessaire de réaliser un Plan d’Action de Réinstallation (PAR) pour prendre en charge toutes les préoccupations environnementales et sociales qui découleront de la mise en œuvre de ce projet d’aménagement.   1.1.       Description de l’aménagement incluant les activités qui occasionnent la réinstallation ·      Localisation du site du projet Le site retenu est limité à l’Est par la commune de Diafarabé dans la région de Mopti, à l’Ouest par la forêt de Founou, au Nord par le fleuve Niger, et au Sud par l’axe Souleye-Payaka. La zone d’intervention du Projet est située au niveau des communes de Souleye et Macina dans le cercle de Macina. ·      Descriptif du schéma d’aménagement du projet du périmètre Le Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) vise l’aménagement d’une superficie maximale de 21 000 ha dans les plaines du Delta 2. Le schéma d’aménagement retenu consiste en : –        l’aménagement d’une superficie de 20 000 ha en submersion contrôlée ; –        l’aménagement de 1 000 ha en maîtrise totale de l’eau. 1.2.       Objectifs du Plan d’Action de Réinstallation (PAR) L’objectif général du présent Plan d’Action de Réinstallation (PAR) est de préparer un plan de déplacement et de compensation des personnes affectées en conformité avec la sauvegarde opérationnelle n°2 (SO2), de la BAD. Le PAR doit permettre de bonifier le projet concerné en confortant les impacts positifs et en transformant certains impacts négatifs en opportunités de développement. Les objectifs spécifiques visés par le présent plan de réinstallation sont les suivants : ·     (i) minimiser, dans la mesure du possible, la réinstallation involontaire et l’acquisition de terres, en étudiant toutes les alternatives viables dans la conception du projet ; ·     (ii) s’assurer que les personnes affectées soient consultées et aient l’opportunité de participer à toutes les étapes charnières du processus d’élaboration et de mise en œuvre des activités de réinstallation involontaire et de compensation ; ·     (iii) s’assurer que les indemnisations soient déterminées en rapport avec les impacts subis ; ·     (iv) s’assurer que les personnes affectées, incluant les personnes qui sont vulnérables, soient assistées dans leurs efforts pour améliorer leurs moyens d’existence et leur niveau de vie, ou du moins de les rétablir, en termes réels, à leur niveau d’avant le déplacement ou à celui d’avant la mise en œuvre du projet, selon le cas le plus avantageux pour elles ;  ·     (v) s’assurer que les activités de réinstallation involontaire et de compensation soient conçues et exécutées en tant que programmes de développement durable, fournissant suffisamment de ressources d’investissement pour que les personnes affectées par le projet aient l’opportunité d’en partager les bénéfices. ·                1.3 Principales conclusions du PAR Dans le rapport, tous les aspects ayant trait aux Personnes Affectées par le Projet (PAP) ont été pris en compte et soigneusement analysés. Selon la typologie des biens impactés par le projet on peut citer : les bâtisses et annexes impactées dans les emprises du projet ; leseffectifs des arbres privés impactés dans les emprises du projet ; les arbres du domaine public impactés ; les cultures et superficies des cultures impactées et les pertes de productions agricoles. Selon le régime foncier dans l’aire d’influence du projet, l’analyse a été basée sur le domaine public et privé de l’Etat, le domaine public et privé des collestivités territoriales, le patrimoine des autres personnes physique et morales, le droit coutumier et les procédures d’expropriation du Mali. Les dispositions constitutionnelles considérées sont celles relatives à la loi fondamentale, le code foncier et domanial, l’expropriation pour cause d’utilité publique, la loi n°02-006 du 31 janvier portant  code de l’eau. Pusieurs fiches de renseignement ont été élaborés dont la fiche individuelle d’entente PAP-Promoteur pour assurer la satisfaction des PAP. Le présent Plan d’Action et de Réinstallation (PAR) des populations susceptibles d’être affectées par l’aménagement hydro-agricoles des 21 000 ha dans le cadre du Projet de Développement Intégré et de Résilience Climatique dans les Plaines du Delta 2 (PDIR – PD2) en zone Office Riz Ségou dans la région de Ségou, a permis d’identifier 285 personnes affectées dont 276 hommes et 09 femmes ayant des biens ou installées dans l’emprise du site du projet. En dépit des énormes impacts positifs du projet, les travaux d’aménagement occasionneront des impacts sociaux négatifs sur les personnes et les biens, ainsi que les animaux. Des mesures d’indemnisation et de compensation sont prévu dans e cadre de ce PAR pour atténuer voire supprimer ces impacts sociaux négatifs.  La viabilité technique, environnementale, économique et sociale du projet d’aménagement des 21 000 ha de terres dans les plaines du Delta 2 est incontestable à travers les différentes études réalisées (APS, APD, EESS, EIES, AGR, etc.) et n’est plus à démonter. NB : le PAR est disponible à la Direction Générale de l’OFFICE RIZ SEGOU BP : 94, Quartier Administratif, Ségou, République du Mali Tel: 00223 21 320 326 ; Fax: 00223 21 320 457               

RESUME DU RAPPORT DU PLAN D’ACTION DE REINSTALLATION (PAR) DES POPULATIONS AFFECTEES PAR LES TRAVAUX DE REALISATION DE 21 000 HA DE TERRES AMENAGEES DANS LE CADRE DU PROJET DE DEVELOPPEMENT INTEGRE ET DE RESILIENCE CLIMATIQUE DANS LES PLAINES DU DELTA 2 (PDIR – PD2) EN ZONE OFFICE RIZ SEGOU DANS LA REGION DE SEGOU Lire la suite »

Cérémonie de la Journée d’Information sur le Plan d’Investissement de l’initiative Main dans la Main au Mali.

Le ministre du Développement Rural, M. Modibo KEITA, a présidé ce jeudi 06 octobre 2022, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), la rencontre d’information sur le Plan d’Investissement de l’initiative Main dans la Main au Mali.Il avait à ses côtés M. Mamadou Mansour N’DIAYE, représentant de la FAO au Mali. La cérémonie a enregistré la présence de plusieurs personnalités, de personnes et acteurs intervenants dans le secteur agricole. Etaient aussi présents : les représentants du système des Nations Unies au Mali ; des représentants des partenaires techniques et financiers ; des acteurs de la coopération bilatérale ; des élus locaux et les organisations de la société civile ; des représentants des services techniques et du secteur privé.Main dans la main est une initiative des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui vise à accélérer la transformation agricole et le développement durable. L’initiative Main dans la Main contribue à l’élimination de la faim et de la malnutrition sous toutes ses formes.Il s’agit d’un projet financé à hauteur de 36 272 000 000 FCFA.A l’ordre du jour de cette session plusieurs points importants, à savoir déterminer les choix d’investissements les mieux adaptés tenant compte des spécificités nationales, des opportunités d’investissement à saisir sur le plan interne et externe permettant de mobiliser de façon conséquente les ressources et les moyens humains, techniques, logistiques, mais aussi de l’attractivité pour le secteur privé ; adapter l’approche d’intervention à l’objectif d’inclusion socioéconomique des exploitations familiales et des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes, ainsi que des initiatives entrepreneuriales ; définir les stratégies permettant de renforcer la résilience des systèmes de production face aux effets du changement climatique.Le ministre du Développement Rural s’est réjoui de l’organisation de cet évènement car, dit-il : « cet important atelier offrira l’opportunité de présenter les résultats atteints par le programme, d’échanger sur les voies et moyens d’une opérationnalisation réussie de l’initiative, d’informer sur le forum de l’investissement à Rome et d’obtenir l’adhésion et l’engagement de tous les partenaires intéressés ».Le ministre Modibo KEITA martelant, d’une part, de multiples défis auxquels se heurte le secteur agricole au Mali et bénéficiant, d’autre part, de l’accompagnement de nombreux partenaires, « la FAO a retenu le Mali au titre des pays pilotes de la nouvelle Initiative Main dans la Main, lancée en 2019 » s’est –il félicité.Le chef du département rural a rappelé que la vision du département du Mali s’appuie sur deux piliers à savoir la modernisation des exploitations agricoles familiales orientées vers le marché et l’intensification, la diversification la création de synergies intersectorielles dans les grands bassins de production agricoles en vue d’assurer le développement des agropoles connectés au marché national, régional et international.Le numéro un du monde rural en concluant ses propos, a remercié la FAO et tous les partenaires techniques et financiers qui assistent le gouvernement du malien à travers le financement et la mise au point d’approches novatrices permettant la sécurisation des moyens d’existence des populations.Au Nom du directeur général de la FAO et à son nom propre, le représentant de la FAO Mansour N’Diaye a exprimé ses remerciements pour la contribution des participants aux échanges. Il a aussi salué le leadership du ministre du développement rural, qui s’est investi depuis le lancement de cette initiative jusqu’à nos jours.« Cette initiative vise surtout à travailler avec des pays qui sont en train de mettre en œuvre les objectifs du développement, en particulier l’objectif du développement 1 sur la pauvreté à éliminer, et l’objectif de développement 2 sur la faim et la malnutrition également à éradiquer sous toutes ses formes. C’est une initiative qui vise à répondre à un besoin critique dans les opérations de développement en milieu rural » a expliqué entre autres le représentant de la FAO au Mali, M. Mamadou Mansour N’DIAYE.                                                     Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

Cérémonie de la Journée d’Information sur le Plan d’Investissement de l’initiative Main dans la Main au Mali. Lire la suite »

Lancement National du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au SAHEL – Phase 2 – Mali

Le ministre délégué auprès du ministre du développement rural chargé de l’élevage et de la pêche M.Youba Ba, a présidé ce vendredi 12 Août 2022 à l’hôtel de l’Amitié, la cérémonie de lancement national du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel- Phase 2 – Mali. Il avait à ses côtés le Ministre de de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du Tourisme Andogoly GUINDO, les membres des cabinets ministériels, le représentant du conseil national de transition, le représentant de la Banque Mondiale M. Abdramane Coulibaly, le représentant de l’organisation mondiale de la santé animale, les représentants des partenaires techniques et financiers, le Coordinateur du PRAPS M. Moussa Coulibaly et de tous les acteurs intervenants dans le pastoralisme. L’Objectif du PRAPS 2 est d’améliorer l’accès à des moyens et services de production essentielle et au marché pour les pasteurs et agropasteurs dans les zones frontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les 06 pays du Sahel et d’améliorer la capacité de ces pays à répondre à temps et de façon efficace en cas de crise pastorale ou d’urgence. La Banque Mondiale, sur une durée de 06 ans, de 2016 à 2021, la 1ère phase a eu comme bilan plus de 447 mille bénéficiaires au Mali. La 2ème  qui commence de  2022 jusqu’en 2027, a une vision plus grande et plus de 6 millions d’acteurs d’élevage pastorale c’est  à dire, pasteurs, agropasteurs, petits opérateurs et entreprises du sous-secteur de l’élevage dont au moins 30% des femmes. Pour rappel, le PRAPS 2, est un projet structurant de 34, 5 milliards de FCFA contre 22, 5 milliards à la 1ère phase. Il est financé par le Fond IDA pour un don de 17, 25 milliards de FCFA, et un crédit 17, 25 milliards de FCFA pour une durée de 06 ans. L’accord de financement au titre de cette seconde phase, a été signé le 21 Septembre 2021 et sa mise en vigueur est intervenue le 18 janvier 2022. La contrepartie de l’Etat malien est de 1, 158 milliards de FCFA. Le ministre délégué en charge de l’Elevage et de la Pêche a commencé son intervention en observant une minute de silence à la mémoire des victimes civiles et militaires du camp de Téssit du 07 Août 2022. Au nom des plus hautes autorités du pays, le Président de la transition, son Excellence le colonel Assimi GOITA, et du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla MAIGA,  le ministre Youba BA a témoigné toute sa gratitude pour leurs efforts déployés au quotidien afin d’améliorer les conditions de vie des populations, préserver notre cheptel et accroitre la résilience des éleveurs et agropasteurs. Il a aussi  rendu un hommage mérité aux acteurs des filières de productions animales, qui ont fait preuve d’une grande capacité d’adaptation face à un environnement socioéconomique et sécuritaire de plus en plus difficile. Le ministre Youba BA a invité les acteurs de la mise en œuvre du PRAPS 2 Mali, à jouer pleinement  leur partition pour l’atteinte des objectifs du projet. « Quant au gouvernement du Mali, il rassure l’équipe de l’Unité de gestion du projet, de toute sa disponibilité et de son engagement à les appuyer dans tout le processus institutionnel pour la réussite du projet » a – t- il rappelé. Le représentant de la Banque Mondiale M. Abdramane Coulibaly a, expliqué que le lancement national du PRAPS 2 est la concrétisation d’un vœu manifesté à l’endroit des pays du Sahel par la Banque Mondiale. Selon ses explications, la Banque Mondiale tente d’atteindre deux objectifs principaux au Sahel : mobiliser les ressources financières pour mobiliser un environnement fragile et aider les pays à rétablir et à améliorer les conditions de vie de leurs populations, en particulier les éleveurs qui sont des maillons au développement socioéconomique et à la stabilité de la région. Pour lui, le PRAPS constitue un des piliers de l’engagement au Sahel et une matérialisation des engagements de la Banque Mondiale en faveur des pays riches. « Cette 2ème phase est la suite de la 1ère phase initiale mise en œuvre de 2016 à 2021 au cours de laquelle plus de 2 millions de personnes dépendant principalement du pastoralisme ont bénéficié de l’appui de la Banque Mondiale à travers un investissement de 45 millions de dollars des Etats-Unis au Mali », s’est-il réjoui. Puis d’ajouter « cet investissement dans le cadre du PRAPS 1 a permis de construire 65 marchés à bétail, 12 abattoirs   et près de 300 parcs de vaccination ; aussi plus de  200 millions d’animaux ont été vaccinés comme deux maladies majeures et plus de 180 points d’eaux réalisés le long des routes de transhumance et commerciales. Les réalisations sont loin d’être exhaustives » s’est félicité M. le représentant de la Banque Mondiale. Le Coordinateur du PRAPS – Phase 2 – Mali  M. Moussa Coulibaly a, de son côté présenté le PRAPS aux différents acteurs. Il a rappelé les réalisations du PRAPS 1, tiré les leçons du PRAPS 1 et a enfin  étayé les perspectives du PRAPS 2. Selon lui, le PRAPS 2 est une continuité du PRAPS 1,  la seule différence que le PRAPS 2 a beaucoup un regard sur le genre que sur le PRAPPS 1, et aussi beaucoup un regard sur l’inclusion sociale. « Le PRAPS 1 va beaucoup axer ses efforts sur  les services qu’il génère en termes de santé animale. Il s’agit principalement des  grandes maladies animales, la peste des petits ruminants. En ce qui concerne cette maladie, il y a une stratégie mondiale pour éradiquer cette maladie du monde et le Mali ne peut pas aller en marge de ça. Le PRAPS 2 démarre à appuyer à éradiquer cette maladie au Mali jusqu’en 2027. Quant à la péripneumonie contagieuse  bovine, nous allons tenter de  la contrôler car on ne peut pas l’éradiquer. Les services vétérinaires ont une faible capacité en termes de ressources humaines, d’infrastructures pour travailler sur le terrain. Il est donc prévu la formation de 31 docteurs vétérinaires et le recrutement est déjà lancé pendant 6 ans de formation afin d’être

Lancement National du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au SAHEL – Phase 2 – Mali Lire la suite »

Coopération bilatérale Mali-Brésil

Deux projets structurants qui vont renforcer la coopération entre le Mali et le Brésil. Le ministre délégué auprès du ministre du développement rural, chargé de l’Elevage et de la Pêche a, présidé ce vendredi 05 Aout 2022 la réunion de restitution de la mission brésilienne. Dans le cadre des activités du projet « Augmentation du potentiel de production de viande bovine au Mali », en partenariat avec le Ministère du Développement Rural, l’Ambassade du Brésil avait dépêché une mission conjointe brésilienne composée de l’Agence brésilienne de Coopération (ABC), de l’Université Fédérale de Lavras UFLA dans la région de Kayes. 4 jours dans la cité des rails ont permis aux missionnaires de mieux cerner les potentialités du Mali et se situer sur les différents points auxquels le Brésil peut intervenir pour booster le sous-secteur de l’élevage au Mali. Le Ministre Youba BA à l’entame de ses propos, a remercié tous les intervenants sur les détails donnés par rapport à la coopération entre le Mali et le Brésil, qui date de très longtemps et qui va se renforcer à travers ces projets structurants. « Ces projets importants portent sur la transformation génétique, la fertilité du sol, l’aliment bétail mais aussi et surtout la santé du cheptel » a souligné M. Youba BA. « Le Mali a aujourd’hui une vocation d’élevage extensif mais que plus nous voulons une productivité accrue, il faut un élevage intensif » a indiqué le ministre délégué en charge de l’Elevage et de la Pêche. Puis d’ajouter « nous avons l’herbe à éléphant qui est une herbe nutritive, qui est en train d’être expérimentée par l’IER, très intéressante pour le fourrage » a rappelé le ministre Youba BA. Le ministre BA a signalé que le gouvernement du Mali est en train de mettre en œuvre une loi de 2012, à travers un projet de décret qui est en cours, pour permettre la création d’emploi des jeunes diplômés, en matière d’insémination artificielle ; non seulement pour les bovins, ovins et caprins mais aussi, pour les poissons. « L’eau est notre problème numéro un. La stratégie que vous allez développer pour avoir l’eau à moindre coût nous intéresse. Le gouvernement vous souhaite bon vent pour la mise en œuvre et que les résultats attendus soient atteints par rapport à ces deux projets structurants » a souligné entre autres le ministre Youba BA. IL a, par ailleurs, rappelé que le Mali occupe la première place en élevage au niveau de l’UEMOA et le 2ème dans l’espace CEDEAO. « La vulgarisation de ces deux projets permettra d’avoir des points de différence entre le Mali et les autres pays » a- t- il laissé entendre. « Nous souhaitons à terme de ces 2 projets que nous n’exportions plus le bétail sur pied car dit-il, ce sont des projets complets qui s’occupent de l’alimentation, du fourrage, de l’eau mais aussi de la santé animale. Si toutes ces conditions sont réunies nous pouvons dire que notre viande sera ISO et directement prête à l’exportation, dans les pays qui le demandent » a expliqué en substance M. Youba BA. Selon lui, ça permettra d’avoir des avantages comparatifs, qui nous sont favorables. En outre, il a rappelé aussi que le Mali a une base de 100 000 carcasses de bovins au niveau des pays du golfe. Le ministre a souhaité que ces projets contribuent à l’atteinte de ses objectifs. Il a remercié les partenaires à l’avance par rapport à la formation sur place de nos agents et aux 05 cadres qui iront au Brésil pour une formation de 60 jours ». a conclu le Ministre délégué chargé de l’Elevage et de la Pêche Youba BA.                                                                   Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

Coopération bilatérale Mali-Brésil Lire la suite »

Cérémonie de remise de matériels informatiques aux partenaires étatiques du PAM Mali

La cérémonie de remise de matériels informatiques aux partenaires étatiques du PAM – Mali a eu lieu, ce mercredi 03 Août 2022, dans la salle de conférence du ministère du Développement Rural. Le ministre du département rural M. Modibo KEITA a présidé la cérémonie, accompagné de son collègue ministre délégué auprès du ministre du développement rural chargé de l’Elevage et de la Pêche M. Youba BA. Etaient aussi présents le Directeur et Représentant du Programme Alimentaire Mondial au Mali M. Eric PERDISON, des directeurs des services techniques, des coordinateurs des cellules de coordination, du coordinateur de la Cellule technique/AGIR et de nombreux invités. Cet appui est mis en œuvre en collaboration avec les partenaires étatiques intervenant dans les chaines de valeur sensibles à la nutrition, dans l’amélioration de la qualité des produits agricoles locaux, dans la fortification et l’enrichissement des aliments, dans l’assurance et la sécurité sanitaire des aliments et dans l’appui et l’accompagnement des PME/PME. Ainsi donc dans le cadre de l’initiative CRIALCES à travers notamment sa composante renforcement des capacités institutionnelles, un appui en matériel informatique sera remis à ses structures partenaires pour contribuer à l’amélioration des conditions de travail ainsi que la qualité du service. L’objectif du Projet CRIALCES est de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations les plus vulnérables dans les zones ciblées du Centre Sahel, notamment les femmes et les enfants, qui sont les plus affectées par les carences en micronutriments. Il est financé par l’Union Européenne. Le président de la cérémonie a rappelé que dans le cadre de son appui au gouvernement du Mali pour l’atteinte des objectifs de la lutte contre la faim, le Programme Alimentaire Mondial a pris l’initiative d’inscrire dans son plan stratégique2020-204,  l’appui aux initiatives des chaînes de valeurs sensibles à la nutrition avec un accent particulier sur la production locale d’aliments à haute valeur nutritive.  Selon le ministre, le CRIALCES qui intervient activement dans ce domaine tente de donner à la crise alimentaire au Sahel à travers notamment, sa composante renforcement des capacités institutionnelles. Puis de préciser « le PAM à travers l’initiative CRIALCES apporte son appui en matériels informatiques aux structures partenaires. Le premier responsable du monde rural a exhorté les structures bénéficiaires à utiliser le matériel en bon escient dans le cadre de l’atteinte des objectifs du programme. Il a aussi renouvelé ses remerciements et sa gratitude à l’Union Européenne. Le Directeur et Représentant du Programme Alimentaire Mondial au Mali M. Eric PERDISON a reconnu que de nombreux efforts ont été consentis, en synergie avec les partenaires, tout en reconnaissant également qu’il reste encore beaucoup à faire pour relever le défi majeur de santé publique posé par la nutrition. Cet appui en matériels informatiques est composé d’un important lot d’ordinateurs de haute performance, d’imprimantes et de vidéos projecteurs d’une valeur totale  de 11 363 000 FCFA (onze millions trois cent soixante-trois mille franc CFA). Pour M. Eric PERDISON, la fourniture de ces matériels informatiques contribuera sans nul doute à l’amélioration des conditions de travail ainsi qu’aux performances des différentes structures bénéficiaires. En conclusion, il a renouvelé son engagement à appuyer les efforts du gouvernement pour l’atteinte de l’objectif « Faim Zéro » au Mali. Le Directeur et Représentant du Programme Alimentaire Mondial M. Eric PERDISON a procédé à la remise symbolique des matériels informatiques au ministre du Développement RURAL M Modibo KEITA, qui à son tour les a remis aux structures bénéficiares.                                                                   Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

Cérémonie de remise de matériels informatiques aux partenaires étatiques du PAM Mali Lire la suite »

Atelier de Lancement National et de Planification du Programme d’Appui à l’Amélioration de la Sécurité Alimentaire – DGD 2022-2026.

La cérémonie de lancement de l’atelier national et de planification du programme d’appui à l’amélioration de la sécurité alimentaire – DGD 2022-2026 a eu lieu, ce mardi 19 juillet 2022, à l’hôtel Mandé de Bamako. La rencontre a réuni autour du secrétaire général du ministère du développement rural M. Daniel Siméon Kéléma, représentant le ministre dudit département M. Modibo KEITA, les représentants des acteurs étatiques, les représentants des partenaires techniques et financiers, les représentants des ONG nationales et internationales, les représentants des collectivités territoriales ainsi que ceux des partenaires du projet.A cette occasion, le secrétaire général du département rural, au nom du ministre, a rappelé d’entrée de jeu que l’objectif de lancement du programme est d’informer officiellement les autorités, les parties prenantes, les partenaires et alliés du démarrage de cet important programme qui fait partie d’un programme multi-pays élargi à des pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe.Il a signalé que le budget total est de trois millions trois cent mille (3 300 000) euros, soit plus de deux milliards FCFA. Puis d’ajouter « le programme est cofinancé par OXFAM à 20% et la Direction Générale de la Coopération au Développement du Royaume de Belgique à 80%.Le secrétaire général du monde rural a souligné de passage que le programme « Amélioration de la sécurité alimentaire, des moyens d’existence et de la résilience des femmes » contribue à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) et constitue un apport d’OXFAM au cadre stratégique commun Mali-Belgique. En outre, il a précisé que le programme se fixe entre autres comme objectif d’éliminer la faim, d’assurer la sécurité alimentaire et d’améliorer la nutrition et de promouvoir l’Agriculture durable. De son point de vue, pour parvenir à ces objectifs, le programme se focalisera sur le renforcement de chaines de valeurs agricoles intégrant les exploitations familiales Agricoles et les femmes dans les zones d’intervention ciblées.Le secrétaire général du département rural dans un sens plus large a aussi expliqué que le programme contribue au renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles des organisations paysannes dans le cadre d’un dialogue social avec les autorités publiques pour une meilleure prise en compte de leurs intérêts dont ii s’en réjoui.En conclusion, M. Daniel Sémion KELEMA a, au nom du ministre du Développement rural remercié les partenaires techniques du Mali particulièrement OXFAM et la Coopération au Développement de la Belgique, pour leurs efforts constants au développement du secteur du développement rural.Le Directeur Pays OXFAM au Mali M. Diawary BOUARE a, dans son intervention tout d’abord, remercié le secrétaire général qui a présidé cet évènement d’une grande importance. Il a aussi salué et remercié le chef de la coopération Ambassade de Belgique au Mali M.SAM VANUYTSEL.« OXFAM travaille au Mali depuis plus de 30 ans pour apporter sa contribution aux efforts du gouvernement et des partenaires au développement. Nous consacrons nos efforts dans les zones les plus affectées par les crises multidimensionnelles, avec une attention particulière accordée aux couches les plus vulnérables et victimes des inégalités, des injustices sociales notamment des femmes et des jeunes », a- t-il souligné en substance.Selon lui, les priorités d’OXFAM au Mali pour la période 2021-2023 s’articulent autour de trois axes stratégiques qui sont une action humanitaire renforcée à travers laquelle nous apportons un soutien aux personnes et aux communautés vulnérables exposées aux conflits et catastrophes avant, pendant et après les crises. Une gouvernance redevable à travers laquelle nous œuvrons pour un renforcement des systèmes de gouvernance inclusifs garantissant le respect des droits humains et la justice sociale et climatique. Une économie équitable qui est notre réponse à une égalité d’accès au système économique, durable en faveur des populations vulnérables et marginalisées avec un accent mis sur les femmes et les jeunes. « Nous croyons qu’il est possible de mettre fin aux injustices sociales, aux inégalités à travers des initiatives du programme nous réunissant ce jour a laissé entendre M. BOUARE.Le chef de la Coopération Ambassade de Belgique au Mali M. SAM VANUYTSEL a, pour sa part, indiqué dans son intervention qu’il n’a jamais quitté le Mali même dans les périodes assez compliquées. En ce qui le concerne, il a expliqué que la sécurité alimentaire est trop importante dans ce projet tout comme le volet de renforcement des femmes qui travaillent dans l’économie rurale. Il a conclu en ces termes : « ces aspects sont importants pour le développement socio- économique du Mali. »                                                                 Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

Atelier de Lancement National et de Planification du Programme d’Appui à l’Amélioration de la Sécurité Alimentaire – DGD 2022-2026. Lire la suite »

LANCEMENT DE L’OPERATON DE VENTE PROMOTIONNELLE DE MOUTONS DE TABASKI, EDITION 2022 : LE COUP D’ENVOIE DONNÉ PAR YOUBA BA, MINISTRE DÉLÉGUÉ EN CHARGE DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PÊCHE

Le Ministre délégué auprès du Ministre du Développement Rural chargé de l’Elevage et de la Pêche M Youba BA a lancé officiellement ce mercredi 06 Juillet 2022 l’opération de vente promotionnelle de moutons à l’occasion de la fête de Tabaski. Il était accompagné des membres du cabinet, du Directeur national des productions Animales Kalifa Dembélé et plusieurs autres directeurs des services rattachés au département sans oublier les coordinateurs des projets et programmes. Le lancement s’est tenu sur le site de la commune 3 du district de Bamako sur le terrain du Real au Badialan 1. Cette opération se situe dans le cadre de la solidarité envers les populations des centres urbains en prélude à la Fête de Tabaski visant à leur faciliter l’acquisition de moutons. L’édition de 2022 a démarré le 02 juillet 2022 et s’achèvera le 08 juillet 2022. Elle concerne les régions de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti et le District de Bamako. La ville de Bamako dispose de cinq sites que sont :  le Terrain municipal de l’Hippodrome en Commune II, le Terrain du Réal au Badialan I en Commune III, le Terrain Shaba de Lafiabougou en Commune IV, le Terrain municipal Souleymane COULIBALY de Torokorobougou en Commune V, le Terrain municipal de Sogoniko en Commune VI. Pour donner le coup d’envoie de l’opération, le Ministre délégué en charge de l’élevage et de la Pêche a procédé à une visite de deux sites, Badialan et Sogoniko pour constater de visu la disponibilité des moutons et échanger directement avec les éleveurs sur les conditions de vente et autres difficultés liées à l’acheminement des béliers. Aux dires des éleveurs, malgré la vente, la grande contrainte reste liée à la cherté de l’aliment bétail. Youba BA, de renchérir en invitant les éleveurs et les producteurs à s’intéresser à la culture de l’herbe Giant King Grass qui est une réponse rapide à la non disponibilité et à la cherté de l’aliment bétail au Mali.   Pour l’édition 2022 de cette vente promotionnelle, 27 000 béliers sont sur le maché à travers le Mali. Les animaux sont vendus dans les fourchettes de prix compris entre 50.000 et 125.000 francs CFA. Le Ministre BA de rappeler que « L’opération vise à rendre accessible au plus grand nombre de familles du District de Bamako et des capitales régionales les moutons de Tabaski de qualité, à des prix abordables, mais aussi de réguler les prix sur les autres marchés ». A titre de rappel, L’opération de vente promotionnelle de moutons pour la fête de Tabaski a commencé en 2009 avec le Projet d’Appui au Développement de l’Elevage au Sahel Occidental (PADESO) en faveur des éleveurs du Sahel Occidental regroupés en Sociétés Coopératives. Depuis treize ans cette opération apporte un vrai soulagement aux familles du Bamako et des capitales régionales pour l’acquisition aisée de moutons pour la Fête. Au terme de sa visite, le Ministre délégué auprès du Ministre du Développement Rural chargé de l’Elevage et de la Pêche a souhaite une bonne fête de tabaski à tous.                                                    Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

LANCEMENT DE L’OPERATON DE VENTE PROMOTIONNELLE DE MOUTONS DE TABASKI, EDITION 2022 : LE COUP D’ENVOIE DONNÉ PAR YOUBA BA, MINISTRE DÉLÉGUÉ EN CHARGE DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PÊCHE Lire la suite »

Cérémonie de sortie de la 11ème promotion du cycle TE et de la 13ème promotion du cycle ATE du CFPE : Les deux promotions portent le nom du Ministre du Développement Rural M Modibo KEÏTA.

Le centre de formation pratique en élevage CFPE a ouvert ses portes ce samedi 02 juillet 2022 au Ministre du Développement Rural Modibo KEÏTA, pour la cérémonie de sortie de la 11ème promotion du cycle TE et de la 13ème promotion du cycle ATE. Le parrain de l’événement, le Ministre KEÏTA était accompagné des membres du cabinet, les directeurs des services rattachés au département et également les coordinateurs des projets et de programmes.   Cette cérémonie marque la fin de 4 ans d’études pour 33 techniciens de l’élevage et 2 ans d’études pour 31 agents techniques.   Les 64 élèves sortants qui s’apprêtent à affronter le marché de l’emploi ont eu à se former dans le domaine de l’aviculture, la production de viande, la production laitière, apiculture, cuniculture, Pêche et aquaculture.   Aussi, le recyclage et le perfectionnement des Techniciens et Agents Techniques de l’Elevage et de l’ensemble des agents d’encadrement.   Cette cérémonie riche en émotion a été marquée par le témoignage de Enda SYLLA, la porte parole des récipiendaires qui n’a pas tari d’éloges à l’endroit du parrain de la promotion, M Modibo KEÏTA en brossant son parcours professionnel« Né en 1955, Modibo Kéïta est titulaire de plusieurs diplômes :   ➢ Un master en audit et contrôle de gestion de Techno Lab Ista, en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris, ➢ Un diplôme en politique commerciale de l’Institut de Formation et de Coopération Technique de l’OMC et de l’Université Mohamed V Souissi à Rabat au Maroc, ➢ Un diplôme en politique commerciale de l’Institut de Formation du GATT, à Genève en Suisse ➢ Une licence en sciences commerciales et financières de l’Ecole supérieure de Commerce d’Alger.   Jusqu’à sa nomination, il était conseiller spécial du président du Conseil malien des Chargeurs. Du 02 mars à octobre 2018, il a été chargé de mission en charge du Commerce extérieur et des négociations commerciales au cabinet du ministre du Commerce et de la Concurrence. Ainsi, de février 2013 à décembre 2017, Modibo Kéïta a géré avec habileté la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence. En sa qualité de Directeur National, il a piloté plusieurs réformes majeures comme :   ✓ L’informatisation de la DNCC; ✓ L’érection de la DNCC en Direction Générale, ✓ La création de l’Agence de la Métrologie ; ✓ La relecture de la loi régissant la concurrence, entre autres….. Négociateur chevronné, il a conduit la délégation visant à défendre les positions du Mali lors des phases préparatoires pour la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf).   Ce n’est pas tout, notre parrain, SE Modibo Kéïta, mène une vie associative à remplir son agenda se résumant comme suit :   ➢ Président de l’Association des Ressortissants de Toukoto, ➢ Secrétaire général de la Coopérative des éleveurs de bovins de la zone périurbaine de Bamako, ➢ Membre du Comité consultatif de la Concurrence de l’UEMOA, ➢ Membre du Groupe thématique technique (GTT) de la CEDEAO, ➢ Point focal du projet «Hub. Poker ».   Monsieur, le parrain votre parcours nous inspire à plus d’un titre. » poursuivait Enda. A sa suite la conseillère technique Traoré Fatoumata Coulibaly a renchérit sur le parcours social de l’homme qui reste un exemple à suivre.   Pour sa part le parrain de l’événement, non moins ministre du Développement Rural très ému par les différents témoignages a surtout remercié le CFPE et les élèves pour l’honneur porté à son égard « cette cérémonie, outre son caractère festif, revêt pour moi une grande importance. En effet, elle consacre l’entrée dans la vie professionnelle des hommes et des femmes appelés à contribuer à relever les nombreux défis qui se posent à notre pays dans la lutte contre les maladies animales pour la préservation de la santé animale et humaine ».   Au regard de ces éléments, le Centre de Formation pratique en l’élevage se situe au point d’intersection de trois secteurs prioritaires de développement d’un pays à savoir : La jeunesse – La formation – Le développement rural.   Ainsi le Ministre KEÏTA a remis les diplômes et les attestations de reconnaissance aux 3 premiers des deux promotions. Il a ensuite remis une somme symbolique au Directeur du CFPE. En ce qui concerne les difficultés auxquelles font face le centre, Modibo KEÏTA dit à avoir pris bonne note et seront examinées avec une grande attention.   L’assistance a eu droit à une démonstration de dressage de chien par le club canin de dressage de Bamako, ensuite les élèves ont présenté un sketch sur le rôle des vétérinaires.   A titre de rappel, le Centre de Formation Pratique en Elevage, CFPE de son ancien nom, l’Ecole des Infirmiers Vétérinaires, EIV, a été créée en 1955 par la Décision n°3960 du 02 novembre 1955 en réponse aux grandes épizooties. Le Centre a formé un capital humain considérable qui a servi et qui continu à servir dans tous les sphères du secteur rural.   Les estimations faites sur la base des données des registres scolaires des élèves, font état de :   ✓ 1.200 Infirmiers Vétérinaires formés de 1960 à 1991 ✓ 500 Agents Techniques de l’Elevage (du cycle de 3ans) formés de 1992 à 2009 ✓ 380 Agents Techniques de l’Elevage (du cycle de 2ans) formés de 2010 à 2022 ✓ 330Technicien de l’Elevage formés de 2012 à 2022   Au titre de l’année scolaire 2021-2022, le CFPE compte 233 élèves dont 71 ATE, 162 TE pour un effectif de 65 finalistes au total.                                                    Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

Cérémonie de sortie de la 11ème promotion du cycle TE et de la 13ème promotion du cycle ATE du CFPE : Les deux promotions portent le nom du Ministre du Développement Rural M Modibo KEÏTA. Lire la suite »

CEREMONIE DE REMISE OFFICIELLE DES EQUIPEMENTS, REACTIFS ET CONSOMMABLES DE DIAGNOSTIC AU LABORATOIRE CENTRAL VETERINAIRE DE BAMAKO ET A LA DIRECTION NATIONALE DES SERVICES VETERINAIRES

Le Ministre délégué auprès du Ministre du Développement Rural chargé de l’élevage et de la pêche M Youba BA a présidé ce jeudi 30 juin 2022 la cérémonie de remise officielle des équipements, réactifs et consommables de diagnostic au laboratoire central vétérinaire de Bamako et à la direction nationale des services vétérinaires. Une cérémonie tenue au Laboratoire Central des Vétérinaires en présence du Directeur Adjoint de la structure Cheick Abou Kounta Sidibé, le représentant de la FAO Mahamoudou Mansour N’DIAYE, le Représentant régional de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale au Mali, les directeurs des Services Centraux du Ministère du Développement Rural, le Président de l’Ordre des Vétérinaires du Mali et plusieurs autres acteurs du sous-secteur de l’élevage. Suite à des fortes mortalités de volaille observées dans les exploitations avicoles dans la zone périurbaine de Kati, les services compétents du département Rural à travers la Direction Nationale des Services Vétérinaires et Laboratoire Central Vétérinaire a procédé à des investigations qui ont révélé dans lesdites exploitations, l’infection au virus de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène, communément appelée Grippe aviaire. Ainsi l’appui de l’équipe ECTAD de la FAO Mali a été sollicité dans le cadre de la riposte contre ladite maladie à travers un soutien en équipements de protection individuelle (EPI), consommables et matériel de prélèvement pour l’investigation de foyers de grippe aviaire et l’expédition des échantillons au laboratoire de référence de Padoue en Italie. Justement, l’appel a été entendu par la FAO et l’USAID en vue de prévenir, détecter et réagir rapidement aux épidémies de maladies zoonotiques et non zoonotiques. Dans quelques minutes, les deux organisations mettront à la disposition de la direction nationale des services vétérinaires et du laboratoire central vétérinaire, des équipements de protection individuelle (EPI), des consommables et du matériel de prélèvement pour lutter contre la grippe aviaire au Mali. L’objectif général est de réitérer la disponibilité et l’engagement de la FAO à travers le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (ECTAD) à accompagner les efforts du Mali dans la réponse aux catastrophes et urgences sanitaires notamment la lutte contre la grippe aviaire. Selon le Ministre BA « La FAO, fidèle à ses engagements d’accompagner le gouvernement du Mali, vient, par ce geste, de répondre favorablement à cette sollicitude. Il faut signaler que ces équipements, réactifs et autres ont été acquis avec l’accompagnement de l’Agence des Etats-Unis pour le développement Rural (US-AID). Cette donation porte sur deux lots composés d’équipements de protection individuelle (masques, gants, lunettes de protection, couvre-bottes, combinaisons, blouses de laboratoire), des réactifs et consommables de laboratoire à savoir des aiguilles de prélèvement, des micropipettes, des kits de test de dépistage rapide, de désinfectant. Cet appui vient en complément de celui de 2021 lors de la première apparition de la grippe aviaire au Mali et représente une valeur cumulée de 124 775 000 francs CFA. » L’appui ainsi accordé au LCV et à la DNSV, permettra de renforcer les capacités de ces structures et aider notre pays dans la lutte contre cette maladie. A moins de deux semaines déjà, Le laboratoire central vétérinaire est à sa deuxième réception de matériel pour renforcer son plateau technique. Il est important de savoir que le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD) de la FAO planifie et fournit une assistance vétérinaire aux. L’ECTAD contribue à éviter une propagation nationale, régionale et mondiale, et joue ainsi un rôle essentiel dans la protection des hommes et des animaux contre les menaces sanitaires. Le Ministre délégué auprès du Ministre du Développement Rural Chargé de l’Elevage er de la Pêche Youba BA a par ailleurs invité les agents du laboratoire central vétérinaire et ceux de la direction nationale des services vétérinaires à utiliser à bon escient les équipements reçus pour le bonheur de l’aviculture au Mali. La cérémonie a pris fin par la visite des réalisations faites au sein du laboratoire central vétérinaire.                                                    Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

CEREMONIE DE REMISE OFFICIELLE DES EQUIPEMENTS, REACTIFS ET CONSOMMABLES DE DIAGNOSTIC AU LABORATOIRE CENTRAL VETERINAIRE DE BAMAKO ET A LA DIRECTION NATIONALE DES SERVICES VETERINAIRES Lire la suite »

CÉRÉMONIE DE SIGNATURE DU DOCUMENT DE PROJET DE RENFORCEMENT DE LA RÉSILIENCE DES FEMMES ET DES JEUNES ET DE LA COHÉSION SOCIALE DANS LA ZONE PASTORALE DU CERCLE DU MACINA, RÉGION DE SÉGOU

Le Ministre du Développement Rural M Modibo KEITA et le Représentant Résident de la FAO au Mali M Mohamadou Mansour N’DIAYE ont procédé à la signature ce jeudi après-midi 23 juin 2022 d’un document de projet de renforcement de la résilience des femmes et des jeunes et de la cohésion sociale dans la zone pastorale du cercle du Macina, région de Ségou. Un projet vise à renforcer la résilience des moyens d’existences, la cohésion sociale et l’equité entre hommes et femmes au sein des communautés pastorales et agro-pastorales du cercle de Macina. Il vise également à promouvoir une gestion intégrée, conjointe et durable des ressources naturelles et renforcer l’autonomisation économique des femmes à travers les caisses de résilience. Toutefois, Il vient en effet compléter et renforcer les projets structurants en cours avec l’appui de la FAO, et sera mis en œuvre dans le cercle de Macina, qui connait également à l’instar de la région de Mopti beaucoup de conflits liés à l’accès et à l’utilisation des ressources naturelles. C’est un projet qui sera réalisé sur une durée de 18 mois et se focalisera sur le cercle de Macina, région de Ségou et les communes de Saloba et Macina. Ainsi pour appuyer 767 ménages dont 50% dirigés par les femmes. Il profitera donc à l’ensemble de la population des communes de Saloba et Macina à travers une gestion améliorée des terres et de la transhumance, des séances d’information et de sensibilisation. Le cout du projet s’élève à plus de 180 millions de francs CFA financé par l’Agence Espagnole de coopération Internationale pour le Développement AECID. A titre de rappel, La FAO dispose d’une présence permanente au Mali depuis l’ouverture de sa représentation dans le pays en 1979. Elle a fourni une assistance à l’ensemble du secteur de l’alimentation et de l’agriculture, comprenant un appui aux principales politiques et stratégies, au développement technique et au renforcement des capacités. Par suite des crises alimentaires et des troubles intérieurs – aggravés par des catastrophes climatiques – les activités récemment menées en coopération ont été axées sur les secours d’urgence et l’aide au relèvement. Les interventions visent à assurer la sécurité alimentaire et à rendre les moyens d’existence ruraux plus résilients en transformant l’agriculture en un secteur productif de l’économie malienne.                                                    Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

CÉRÉMONIE DE SIGNATURE DU DOCUMENT DE PROJET DE RENFORCEMENT DE LA RÉSILIENCE DES FEMMES ET DES JEUNES ET DE LA COHÉSION SOCIALE DANS LA ZONE PASTORALE DU CERCLE DU MACINA, RÉGION DE SÉGOU Lire la suite »