PADELM

Lancement National du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au SAHEL – Phase 2 – Mali

Le ministre délégué auprès du ministre du développement rural chargé de l’élevage et de la pêche M.Youba Ba, a présidé ce vendredi 12 Août 2022 à l’hôtel de l’Amitié, la cérémonie de lancement national du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel- Phase 2 – Mali. Il avait à ses côtés le Ministre de de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du Tourisme Andogoly GUINDO, les membres des cabinets ministériels, le représentant du conseil national de transition, le représentant de la Banque Mondiale M. Abdramane Coulibaly, le représentant de l’organisation mondiale de la santé animale, les représentants des partenaires techniques et financiers, le Coordinateur du PRAPS M. Moussa Coulibaly et de tous les acteurs intervenants dans le pastoralisme. L’Objectif du PRAPS 2 est d’améliorer l’accès à des moyens et services de production essentielle et au marché pour les pasteurs et agropasteurs dans les zones frontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les 06 pays du Sahel et d’améliorer la capacité de ces pays à répondre à temps et de façon efficace en cas de crise pastorale ou d’urgence. La Banque Mondiale, sur une durée de 06 ans, de 2016 à 2021, la 1ère phase a eu comme bilan plus de 447 mille bénéficiaires au Mali. La 2ème  qui commence de  2022 jusqu’en 2027, a une vision plus grande et plus de 6 millions d’acteurs d’élevage pastorale c’est  à dire, pasteurs, agropasteurs, petits opérateurs et entreprises du sous-secteur de l’élevage dont au moins 30% des femmes. Pour rappel, le PRAPS 2, est un projet structurant de 34, 5 milliards de FCFA contre 22, 5 milliards à la 1ère phase. Il est financé par le Fond IDA pour un don de 17, 25 milliards de FCFA, et un crédit 17, 25 milliards de FCFA pour une durée de 06 ans. L’accord de financement au titre de cette seconde phase, a été signé le 21 Septembre 2021 et sa mise en vigueur est intervenue le 18 janvier 2022. La contrepartie de l’Etat malien est de 1, 158 milliards de FCFA. Le ministre délégué en charge de l’Elevage et de la Pêche a commencé son intervention en observant une minute de silence à la mémoire des victimes civiles et militaires du camp de Téssit du 07 Août 2022. Au nom des plus hautes autorités du pays, le Président de la transition, son Excellence le colonel Assimi GOITA, et du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla MAIGA,  le ministre Youba BA a témoigné toute sa gratitude pour leurs efforts déployés au quotidien afin d’améliorer les conditions de vie des populations, préserver notre cheptel et accroitre la résilience des éleveurs et agropasteurs. Il a aussi  rendu un hommage mérité aux acteurs des filières de productions animales, qui ont fait preuve d’une grande capacité d’adaptation face à un environnement socioéconomique et sécuritaire de plus en plus difficile. Le ministre Youba BA a invité les acteurs de la mise en œuvre du PRAPS 2 Mali, à jouer pleinement  leur partition pour l’atteinte des objectifs du projet. « Quant au gouvernement du Mali, il rassure l’équipe de l’Unité de gestion du projet, de toute sa disponibilité et de son engagement à les appuyer dans tout le processus institutionnel pour la réussite du projet » a – t- il rappelé. Le représentant de la Banque Mondiale M. Abdramane Coulibaly a, expliqué que le lancement national du PRAPS 2 est la concrétisation d’un vœu manifesté à l’endroit des pays du Sahel par la Banque Mondiale. Selon ses explications, la Banque Mondiale tente d’atteindre deux objectifs principaux au Sahel : mobiliser les ressources financières pour mobiliser un environnement fragile et aider les pays à rétablir et à améliorer les conditions de vie de leurs populations, en particulier les éleveurs qui sont des maillons au développement socioéconomique et à la stabilité de la région. Pour lui, le PRAPS constitue un des piliers de l’engagement au Sahel et une matérialisation des engagements de la Banque Mondiale en faveur des pays riches. « Cette 2ème phase est la suite de la 1ère phase initiale mise en œuvre de 2016 à 2021 au cours de laquelle plus de 2 millions de personnes dépendant principalement du pastoralisme ont bénéficié de l’appui de la Banque Mondiale à travers un investissement de 45 millions de dollars des Etats-Unis au Mali », s’est-il réjoui. Puis d’ajouter « cet investissement dans le cadre du PRAPS 1 a permis de construire 65 marchés à bétail, 12 abattoirs   et près de 300 parcs de vaccination ; aussi plus de  200 millions d’animaux ont été vaccinés comme deux maladies majeures et plus de 180 points d’eaux réalisés le long des routes de transhumance et commerciales. Les réalisations sont loin d’être exhaustives » s’est félicité M. le représentant de la Banque Mondiale. Le Coordinateur du PRAPS – Phase 2 – Mali  M. Moussa Coulibaly a, de son côté présenté le PRAPS aux différents acteurs. Il a rappelé les réalisations du PRAPS 1, tiré les leçons du PRAPS 1 et a enfin  étayé les perspectives du PRAPS 2. Selon lui, le PRAPS 2 est une continuité du PRAPS 1,  la seule différence que le PRAPS 2 a beaucoup un regard sur le genre que sur le PRAPPS 1, et aussi beaucoup un regard sur l’inclusion sociale. « Le PRAPS 1 va beaucoup axer ses efforts sur  les services qu’il génère en termes de santé animale. Il s’agit principalement des  grandes maladies animales, la peste des petits ruminants. En ce qui concerne cette maladie, il y a une stratégie mondiale pour éradiquer cette maladie du monde et le Mali ne peut pas aller en marge de ça. Le PRAPS 2 démarre à appuyer à éradiquer cette maladie au Mali jusqu’en 2027. Quant à la péripneumonie contagieuse  bovine, nous allons tenter de  la contrôler car on ne peut pas l’éradiquer. Les services vétérinaires ont une faible capacité en termes de ressources humaines, d’infrastructures pour travailler sur le terrain. Il est donc prévu la formation de 31 docteurs vétérinaires et le recrutement est déjà lancé pendant 6 ans de formation afin d’être

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CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE L’ATELIER DE VALIDATION DES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LES SALMONELLOSES, LA MALADIE DE NEWCASTLE, LA BRUCELLOSE ET LA TUBERCULOSE.

Le Ministre du Développement Rural M Modibo KEITA a présidé ce Jeudi 23 juin 2022, dans la salle de réunion du PRAPS PADEL MALI l’atelier de validation des stratégies de lutte contre les Salmonelloses, la Maladie de Newcastle, la Brucellose et la Tuberculose. Etaient présents, les membres du cabinet du développement Rural, le coordinateur du Projet, le Directeur national des services vétérinaires, le président de l’ordre des vétérinaires entres autres. Le sous-secteur de l’élevage représente environ 15 % du PIB du Mali. Notre pays exporte environ 20 % de ses produits animaux dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Par conséquent, le sous-secteur de l’élevage est un élément clé de l’économie malienne, mais son développement est entravé par les zoonoses et les maladies transfrontières. Les maladies zoonotiques sont des maladies qui peuvent se propager entre les animaux et les êtres humains. La plupart des maladies infectieuses humaines connues trouvent leur source chez les animaux. Justement les maladies zoonotiques représentent une préoccupation nationale majeure pour le Mali. Le contexte au Mali est caractérisé par la faune sauvage cohabitant avec le bétail et les humains en particulier dans les zones rurales, offrant un cadre idéal pour l’émergence et la propagation des maladies zoonotiques. Par exemple, l’aviculture est un secteur porteur de croissance en milieu urbain et périurbain et son apport socio-économique permet de lutter contre la malnutrition et la pauvreté en milieu rural. Or les pathologies comme les salmonelloses aviaires et la maladie de Newcastle constituent de sérieux freins à son développement. C’est dans cette optique le PADEL-M a commis des consultants en vue d’élaborer des stratégies de lutte contre les salmonelloses aviaires, la maladie de Newcastle, la tuberculose et la brucellose. Cela sur initiative du Ministère du Développement Rural à travers la Direction nationale des services vétérinaires. L’objectif global de l’atelier est la validation des stratégies de lutte contre les maladies ciblées : salmonelloses et maladie de Newcastle en aviculture ; brucellose et tuberculose en élevage de bovins. Spécifiquement il s’agit de :  Partager lesdites stratégies avec les différents acteurs concernés ; Recueillir les avis, commentaires et ajouts des intervenants ; Prendre en compte les amendements ainsi proposés en vue d’enrichir, de finaliser et valider les stratégies. Le Projet d’Appui au Développement de l’Elevage au Mali (PADEL-M) se fixe comme objectif « d’améliorer la productivité et la commercialisation des produits d’origine animale, issus de systèmes non pastoraux dans les filières sélectionnées (bétail/viande, lait, aviculture et aquaculture) et de renforcer les capacités du pays à répondre aux crises ou urgences éligibles ». Pour le Ministre KEITA, cet atelier répond à un besoin pressant « La mise en œuvre des activités de cette sous composante contribue à réduire les pertes dues à la mortalité et la morbidité des animaux et améliorer la santé publique vétérinaire. Parmi ces activités il y a le renforcement des systèmes de surveillance des maladies animales émergentes et ré-émergentes et autres maladies animales prioritaires, le soutien de programmes de vaccination et de campagnes de sensibilisation, la promotion de la santé publique et de la sécurité alimentaire par une amélioration du contrôle de qualité des produits d’origine animale, l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de lutte contre les maladies animales. Ces actions s’inscrivent en droite ligne dans les priorités des plus Hautes Autorités de notre pays et c’est pourquoi, le Président de la Transition, Chef de l’Etat le Colonel Assimi GOÏTA, lors de la douzième session du Conseil Supérieur de l’Agriculture a instruit de mette l’accent sur la surveillance des maladies animales pour la préservation de la santé animale et humaine. » affirme le responsable du département rural. L’étude réalisée par le Laboratoire Centrale Vétérinaire de Bamako en 2020, qui couvre les bassins laitiers des zones péri-urbaines de Kayes, Koulikoro/Bamako District, Sikasso, Ségou et Mopti, a donné des prévalences individuelles les plus élevées dans le périurbain de Koulikoro/Bamako (4,5%) et celui de Mopti (4,0%).  Cette étude a montré que les races exotiques et leurs métis sont plus atteints que les races locales (6,82% contre 0,63%). En ce qui concerne la brucellose, les enquêtes épidémiologiques et les diagnostics réalisés durant plusieurs années, ainsi que les rapports sur la situation zoo-sanitaire adressés annuellement à l’OIE par la Direction Nationale des Services Vétérinaire, ont montré que la brucellose sévit à l’état enzootique dans différentes régions du pays avec des prévalences variables selon les tests utilisés, les périodes, les catégories d’élevages, les espèces et les races élevées. La brucellose bovine sévit également dans tous les pays voisins du Mali.   Modibo KIETA a tenu à rappeler que le sous-secteur de l’Elevage, de par son importance stratégique dans l’économie malienne, figure en bonne place dans les actions prioritaires du Gouvernement du Mali.  En termes d’effectifs de cheptel, le Mali occupe la première place dans la zone UEMOA et la deuxième place dans l’espace CEDEAO après le Nigeria. Le Mali a tout intérêt à préserver la santé animale et humaine.                                                    Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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