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Cérémonie de lancement officiel du Projet pour la Promotion d’une Agriculture Axée sur le Marché à travers l’Extension de l’approche SHEP

Le ministre du Développement Rural M. Modibo KEITA à l’ouverture des travaux : « l’évènement qui nous réunit est d’une grande importance pour le ministère du développement rural car, l’approche SHEP  constitue une approche innovante dans l’appui au secteur agricole ». La salle de conférence du ministère du Développement Rural a servi de cadre, le lundi 29 Août 2022 au lancement du « projet pour la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’extension de l’approche SHEP c’est-à-dire en anglais Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion « renforcement des capacités des petits producteurs horticoles ».  Objectif : l’approche SHEP vise à contribuer à l’amélioration des revenus des petits producteurs à travers la promotion de l’agriculture orientée vers le marché par la diffusion de l’approche SHEP. Ce lancement permet aux acteurs de connaitre davantage le projet, d’échanger sur les activités à réaliser. Les travaux ont été présidés par le ministre du Développement Rural, M. Modibo KEITA. Lequel était entouré du chef de la mission adjoint de l’ambassade du Japon au Mali Fukuhara Koji, en présence des représentants de la profession agricole et de nombreux invités. Le coût du Projet est estimé à 422 millions de FCFA approuvé, le 1er août 2022, par le Japon sur le fonds de contrepartie de l’assistance alimentaire non remboursable. La durée du projet est de 02 ans. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération économique bilatérale non-remboursable du Japon en faveur du peuple malien. Le nombre de bénéficiaires s’élève à environ 3000 personnes. Parlant du « projet pour la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’extension de l’approche SHEP,  le ministre du Développement Rural a signalé que l’évènement est d’une grande importance pour le ministère du Développement Rural car, indique t – il,  l’approche se donne comme premier souci l’amélioration des techniques de l’agriculture à travers le renforcement des capacités des producteurs. En outre, la méthode se distingue des autres approches par sa particularité basée sur la connaissance permanente du marché, l’établissement de lien étroit entre les agriculteurs et les autres acteurs du marché du produit agricole. » Pour le ministre Modibo KEITA, l’activité agricole est à juste titre un business. « La stratégie dans le système de production basée sur la connaissance des données du marché en termes de qualité requise, de prix et de leur variation en fonction des périodes. Le ministre expliquera ensuite que cette approche s’inscrit dans la vision du gouvernement en matière de politique agricole fondée sur la loi d’orientation agricole, la politique de développement agricole et le plan national d’investissement dans le secteur agricole. Par ailleurs, il a laissé entendre que c’est la restitution de la formation reçue du renforcement de capacités qui a suscité un grand intérêt auprès des responsables du département rural. Ainsi un comité de pilotage pour expérimenter une phase pilote dans le cercle de Kati a été  mis en place. « Le succès obtenu dans cette expérience a permis la réalisation de plusieurs autres activités avec le soutien technique et financier de JICA au Sénégal. Au regard de tous les avantages que notre agriculture peut tirer de l’approche SHEP au profit des producteurs , le département a conçu et élaboré un projet sur la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’extension de l’approche SHEP. Le ministre du développement rural, au nom du président de la transition et de son premier ministre a  exprimé ses remerciements aux partenaires techniques et financiers et particulièrement au gouvernement du Japon. Le chef de mission adjoint de l’ambassade du Japon au Mali M. Koji FUKUHARA, au nom du gouvernement et du peuple Japonais, s’est réjoui de coprésider le lancement officiel du « projet pour la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’approche SHEP car, dit-il, il s’inscrit dans le cadre de la coopération économique bilatérale non-remboursable du Japon en faveur du peuple malien. «Développée au Kenya depuis 2006, l’approche SHEP a été introduite dans 26 pays africains, dont le Mali, par l’Agence Japonaise de Coopération internationale (JICA) dans le cadre de la coopération technique. Elle contribue à promouvoir une « agriculture orientée vers le marché » et à changer le paradigme de « cultiver et vendre » à « cultiver pour vendre » a expliqué entre autres M. Koji FUKUHARA. Puis d’ajouter : «elle permet aux producteurs d’être plus autonomes par un changement de comportement et de résoudre le problème persistant de la commercialisation des produits agricoles en général et des produits horticoles en particulier ». En conclusion, le chef de mission de l’ambassade du Japon au Mali à rassurer de la ferme détermination du Japon à continuer d’apporter son appui constant aux efforts de stabilisation et de développement socio-économique du Mali. Le directeur national de l’agriculture M. Oumar TAMBOURA a, pour sa part, remercié la collaboration étroite entre sa structure et l’association Sassakawa pour l’Afrique, qui selon lui, grâce à cette collaboration le projet a été introduit au Mali. «Le département a mis en place un comité de pilotage. La phase pilote a été réalisée dans le cercle de Kati » a souligné le directeur national de l’agriculture. Il a, par ailleurs, remercié les exploitants agricoles particulièrement les femmes, qui exercent la culture maraichère dans le cercle de Kati et qui ont conduit avec efficacité la phase pilote. Le directeur a n’a pas oublié de remercier la JICA  qui n’a ménagé aucun effort pour accompagner la mise en œuvre du projet.                                                                      Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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Atelier Etude Pays TASAI 2021 Mali

Cérémonie d’ouverture de l’atelier ETUDE Pays TASAI 2021 Mali, ce mardi 07 juin 2022. L’évènement était présidé par le ministre du Développement Rural, en présence du directeur national de l’Agriculture, du président de l’association semencière du Mali, du représentant de l’Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA), du chef de laboratoire de semence du Mali, de l’officier de liaison pour l’Afrique de l’Ouest de l’Indice d’accès aux semences en Afrique TASAI, des chefs d’entreprises semencières et producteurs de semences au Mali et d’autres acteurs de la filière semencière du Mali. TASAI est une unité de recherche sur l’industrie semencière qui vise à encourager les gouvernements africains  et d’autres acteurs de l’industrie semencière à créer et à maintenir les environnements propices permettant d’accélérer le développement d’un système semencier dynamique par le secteur privé. A cette occasion, le ministre du Développement Rural a rappelé que cette importante rencontre vise à échanger sur les conclusions de l’étude sur le Mali, réalisées récemment sur l’indice d’accès aux semences en Afrique (TASAI). Puis de souligner « les recherches de TASAI fournissent au secteur semencier 20 indicateurs regroupés en cinq catégories qui se répartissent comme suit : la recherche du développement, la compétitivité de l’industrie semencière, les politiques et réglementations, les soutiens institutionnels et les services aux petits agriculteurs. » Le ministre KEITA a indiqué que la 3ème étude menée par TASAI au Mali est l’œuvre de Dr Sokono DAGNAKO, un expert en industrie semencière au Mali. En outre l’atelier est organisé par TASAI en étroite collaboration avec la direction nationale de l’Agriculture dont l’objectif principal est d’échanger sur les résultats de recherche effectués par TASAI au Mali en 2021. Pour lui, « le gouvernement du Mali  reste conscient du rôle que peut jouer un système semencier dynamique dans le développement de notre sous-secteur agricole. » « Environ 80% de la population vit dans le monde rural où il tire l’essentiel de leurs revenus. Le secteur de l’agriculture contribue également à environ 40% du PIB. Le plan national d’investissement dans le secteur agricole (PNISA) fait de ce secteur le moteur de l’économie malienne » a expliqué entre autres le chef du département rural. Par conséquent, « il est de notoriété que les pays dotés du système financier dynamique et solide sont ceux qui enregistrent les meilleurs performances en matière de production agricole » a reconnu le ministre Modibo KEITA. Le ministre du Développement Rural a cité les statistiques de la FAO par rapport aux rendements comme suit : le rendement moyen de maïs en Egypte est d’environ 7, 6 tonnes à l’ha qui représente 3 fois le rendement moyen de maïs  au Mali, qui est d’environ 2, 7 tonnes à l’ha. « La performance actuelle du système financier malien reste encore faible » a – t- il déploré. « Toute fois l’étude TASAI montre que le Mali dispose d’une quantité d’amélioration de son système. Pour le ministre, au Kenya, en Zambie et en Zimbabwe plus de 70% des agriculteurs utilisent des semences de maïs certifiées. « Ce résultat n’est pas fortuit dit-il, car il est issu d’une politique volontariste de ceux  -ci à assoir un environnement propice à la prospérité de l’industrie des semences en créant une synergie entre les différents acteurs de  la filière des semences, a- t-il soutenu. Le responsable, Pays, Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) a, au nom de la présidente Alliance pour une Révolution Verte en Afrique, signalé que l’organisation intervient au niveau du Mali en appui au gouvernement et au système agricole depuis 2007. « AGAR a contribué à la formation de 07 cadres et  33 cadres lors de notre intervention dans le cadre du partenariat  pour l’agriculture inclusive au Mali. Nous avons travaillé avec le gouvernement que nous avons appuyé dans certains domaines, notamment dans l’amélioration du PIATA II. Nous avons travaillé aussi avec l’Economie d’Institut Rurale et avec la direction nationale de l’agriculture en apportant un appui dans le cadre de la diffusion de semences certifiées à haut potentiel. AGRA a contribué egalement à lever cette contrainte que connait le gouvernement malien en ce qui concerne l’encadrement agricole, et nous avons pu former  autour de 3460 conseillers communautaires. Avec le dépaertement rural, nous avons l’ambition de voir comment prendre en compte ces 346 conseillers communautaires » a expliqué en substance le responsable, Pays Alliance pour une Révolution Verte en Afrique.                                                      Cellule de communication RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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