08 Oct, 2022
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Cérémonie de célébration de la 16ème édition de la journée mondiale de lutte contre la rage.

Placée sous le haut parrainage du ministre du Développement Rural M. Modibo KEITA, en compagnie de sa collègue ministre de la santé et du Développement Social Mme Djaminatou SANGARE, la 16ème édition de la journée mondiale de lutte contre la rage a eu lieu, ce vendredi 07 octobre 2022, dans la cour de la Direction régionale des Services Vétérinaires, sise au marché Dibida.  L’évènement‭ ‬ ‭ ‬a‭ ‬ ‭ ‬enregistré‭ ‬ ‭ ‬la‭ ‬ ‭ ‬présence‭ ‬ ‭ ‬du‭ ‬ ‭ ‬maire‭ ‬ ‭ ‬de‭ ‬ ‭ ‬la‭ ‬ ‭ ‬commune‭ ‬ ‭ ‬III‭ ‬ ‭ ‬du‭ ‬ ‭ ‬District‭ ‬ ‭ ‬de‭ ‬ ‭ ‬Bamako,‭ ‬ ‭ ‬du représentant Régional de l’Organisation mondiale de la Santé, du représentant de l’OMS au Mali, du secrétaire permanent de la plateforme nationale « une Seule Santé », des directeurs, chefs de services centraux ‭ ‬et‭ ‬ ‭ ‬régionaux‭ ‬ ‭ ‬du‭ ‬ ‭ ‬ministère‭ ‬ ‭ ‬du‭ ‬ ‭ ‬Développement Rural‭ ‬ ‭ ‬et‭ ‬ ‭ ‬des responsables des ‭ ‬structures nationales en charge de l’élevage, entre autres.  Le thème retenu ‭ ‬cette ‭ ‬année‭ ‬ ‭ ‬est : « une seule‭ ‬ ‭ ‬santé, ‭ ‬zéro mort. ‭ ‬Le ‭ ‬but‭ ‬ ‭ ‬de ‭ ‬cette‭ ‬ journée ‭ ‬est de sensibiliser et de promouvoir l’élimination globale de la rage. La ‭ ‬lutte ‭ ‬contre‭ ‬ ‭ ‬la‭ ‬ ‭ ‬rage‭ ‬ ‭ ‬vise‭ ‬ trois ‭ ‬objectifs : prévenir l’émergence‭ ‬ ‭ ‬de‭ ‬ ‭ ‬nouvelles maladies, ‭ ‬détecter précocement les nouvelles menaces, répondre rapidement et efficacement aux évènements détectés. Il est utile de rappeler que la rage est une maladie virale mortelle qui affecte l’homme et les animaux.  Elle provoque entre 55 000 et 60 000 décès par an dont 70% des cas surviennent en Afrique et en Asie selon le rapport de l’OMS. Ces dernières années, sous la persistance de la rage canine en Afrique et en Asie, il y a eu une forte mobilisation des populations pour prendre conscience de la gravité de la maladie. La rage canine est un véritable fléau. Elle est confirmée dans toutes les régions du Mali et chaque année des centaines des cas de morsure de chiens ‭ ‬ chez les hommes sont enregistrées, et partout les études ont démontré qu’en vaccinant 70% des chiens chaque année la rage canine pourrait être éradiquée et le nombre de cas humains serait proche de zéro.  Le ministre du Développement Rural s’est réjoui de la célébration de la journée de lutte contre la rage par la communauté internationale. « Cette journée est l’une des plus importantes journées mondiales », a- t –il reconnu. Puis d’ajouter « la rage est l’une des zoonoses (maladie transmise de l’animal à l’homme), les plus meurtrières dans le monde. Il n y a pas de remède contre la rage une fois que les symptômes‭ ‬ se ‭ ‬développent,‭ ‬ ‭ ‬les‭ ‬ ‭ ‬victimes‭ ‬ ‭ ‬de‭ ‬ ‭ ‬morsure ‭ ‬meurent‭ ‬ ‭ ‬invariablement‭ ‬ ‭ ‬d’une‭ ‬ ‭ ‬mort‭ ‬ ‭ ‬lente‭ ‬ ‭ ‬et douloureuse », a déploré le ministre du département rural, et par conséquent, a déclaré de privilégier la voie de la prévention. Le ministre Modibo KEITA a souligné que des efforts sont déployés et se poursuivront contre la rage à travers des actions d’information, de sensibilisation, de vaccination gratuite de chiens, de formation des personnels des services vétérinaires, de la santé humaine et de l’environnement, de la population, à travers l’approche « Une Seule Santé ». Cela permettra à notre pays d’être en phase avec le slogan 2022, à savoir « Une Seule Santé, Zéro mort » a t – il rassuré. Le Chef du département rural a invité toute personne mordue par un chien à se rendre immédiatement dans un centre de santé pour sa prise en charge ‭ ‬et le chien mordeur doit être amené au service vétérinaire le plus proche pour sa mise en observation. ‭ ‬ Il a, par ailleurs, précisé que le coût du traitement‭ ‬ ‭ ‬d’une ‭ ‬personne‭ ‬ mordue‭ ‬ par‭ ‬ un‭ ‬ ‭ ‬chien‭ ‬ enragé‭ ‬ reste ‭ ‬largement‭ ‬ supérieur‭ ‬ à‭ ‬ ‭ ‬celui‭ ‬ ‭ ‬de‭ ‬ ‭ ‬la prévention. En concluant ses propos, le ministre du monde rural a exprimé sa gratitude à l’endroit de la FAO et de tous les partenaires qui se sont investis dans la lutte contre la rage dans le monde. Le maire de la commune III du District de Bamako, M. Issa Niambélé en souhaitant la bienvenue aux participants expliquera que la journée mondiale de lutte contre la rage est l’occasion pour nous tous de se rappeler qu’il est possible d’éradiquer la rage humaine grâce à la vaccination des animaux. Et de reconnaitre‭ ‬ ‭ ‬que‭ ‬ ‭ ‬« cette‭ ‬ ‭ ‬journée‭ ‬ ‭ ‬constitue‭ ‬ ‭ ‬l’occasion‭ ‬ ‭ ‬pour‭ ‬ ‭ ‬nous‭ ‬ ‭ ‬de‭ ‬ ‭ ‬sensibiliser ‭ ‬la ‭ ‬population‭ ‬ ‭ ‬à‭ ‬ ‭ ‬la nécessité de vacciner les chiens en vue d’éradiquer cette maladie contagieuse ». Le représentant de la FAO M. Mohamadou Mansour N’DIAYE, en ce qui le concerne, a tout d’abord, au nom de M. QU DONGY et à son nom propre, remercié le Gouvernement et le peuple du Mali pour son accompagnement constant à l’accomplissement des missions de la FAO au Mali. Il s’est réjoui de l’engagement du Gouvernement malien à placer le secteur de l’élevage dans sa politique de lutte contre la pauvreté surtout en milieu rural. Puis de préciser que « l’élevage du Mali occupe le 2ème ‭ ‬rang dans l’espace CEDEAO et contribue pour plus de 15% au PIB, 24% à la production du secteur rural, 80% environ ‭ ‬aux ‭ ‬revenus ‭ ‬des populations rurales ‭ ‬et près‭ ‬ de ‭ ‬20%‭ ‬ ‭ ‬aux ‭ ‬recettes d’exportation (INSTAT 2020 », s’est –il réjoui. Le représentant de la FAO au Mali, à l’occasion de la célébration de cette journée mondiale de la rage a offert‭ ‬ ‭ ‬au‭ ‬ ‭ ‬ministre ‭ ‬du ‭  Lire la suite »

06 Oct, 2022
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Cérémonie de la Journée d’Information sur le Plan d’Investissement de l’initiative Main dans la Main au Mali.

Le ministre du Développement Rural, M. Modibo KEITA, a présidé ce jeudi 06 octobre 2022, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), la rencontre d’information sur le Plan d’Investissement de l’initiative Main dans la Main au Mali.Il avait à ses côtés M. Mamadou Mansour N’DIAYE, représentant de la FAO au Mali. La cérémonie a enregistré la présence de plusieurs personnalités, de personnes et acteurs intervenants dans le secteur agricole. Etaient aussi présents : les représentants du système des Nations Unies au Mali ; des représentants des partenaires techniques et financiers ; des acteurs de la coopération bilatérale ; des élus locaux et les organisations de la société civile ; des représentants des services techniques et du secteur privé.Main dans la main est une initiative des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui vise à accélérer la transformation agricole et le développement durable. L’initiative Main dans la Main contribue à l’élimination de la faim et de la malnutrition sous toutes ses formes.Il s’agit d’un projet financé à hauteur de 36 272 000 000 FCFA.A l’ordre du jour de cette session plusieurs points importants, à savoir déterminer les choix d’investissements les mieux adaptés tenant compte des spécificités nationales, des opportunités d’investissement à saisir sur le plan interne et externe permettant de mobiliser de façon conséquente les ressources et les moyens humains, techniques, logistiques, mais aussi de l’attractivité pour le secteur privé ; adapter l’approche d’intervention à l’objectif d’inclusion socioéconomique des exploitations familiales et des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes, ainsi que des initiatives entrepreneuriales ; définir les stratégies permettant de renforcer la résilience des systèmes de production face aux effets du changement climatique.Le ministre du Développement Rural s’est réjoui de l’organisation de cet évènement car, dit-il : « cet important atelier offrira l’opportunité de présenter les résultats atteints par le programme, d’échanger sur les voies et moyens d’une opérationnalisation réussie de l’initiative, d’informer sur le forum de l’investissement à Rome et d’obtenir l’adhésion et l’engagement de tous les partenaires intéressés ».Le ministre Modibo KEITA martelant, d’une part, de multiples défis auxquels se heurte le secteur agricole au Mali et bénéficiant, d’autre part, de l’accompagnement de nombreux partenaires, « la FAO a retenu le Mali au titre des pays pilotes de la nouvelle Initiative Main dans la Main, lancée en 2019 » s’est –il félicité.Le chef du département rural a rappelé que la vision du département du Mali s’appuie sur deux piliers à savoir la modernisation des exploitations agricoles familiales orientées vers le marché et l’intensification, la diversification la création de synergies intersectorielles dans les grands bassins de production agricoles en vue d’assurer le développement des agropoles connectés au marché national, régional et international.Le numéro un du monde rural en concluant ses propos, a remercié la FAO et tous les partenaires techniques et financiers qui assistent le gouvernement du malien à travers le financement et la mise au point d’approches novatrices permettant la sécurisation des moyens d’existence des populations.Au Nom du directeur général de la FAO et à son nom propre, le représentant de la FAO Mansour N’Diaye a exprimé ses remerciements pour la contribution des participants aux échanges. Il a aussi salué le leadership du ministre du développement rural, qui s’est investi depuis le lancement de cette initiative jusqu’à nos jours.« Cette initiative vise surtout à travailler avec des pays qui sont en train de mettre en œuvre les objectifs du développement, en particulier l’objectif du développement 1 sur la pauvreté à éliminer, et l’objectif de développement 2 sur la faim et la malnutrition également à éradiquer sous toutes ses formes. C’est une initiative qui vise à répondre à un besoin critique dans les opérations de développement en milieu rural » a expliqué entre autres le représentant de la FAO au Mali, M. Mamadou Mansour N’DIAYE.                                                   Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

20 Sep, 2022
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Réunion d’échanges du conseil élargi de cabinet du ministère du Développement Rural pour la validation du projet du document portant plan Marshall 2022-2024 dans le secteur agricole

La réunion d’échanges du conseil élargi du cabinet axée sur la validation du projet portant plan Marshall 2022-2024 dans le Secteur Agricole a eu lieu, ce lundi 19 septembre 2022, à la Direction des Finances et du Matériel du Secteur du Développement rural (DFM-SDR), en présence de tous les acteurs du monde rural.  Les travaux ont été présidés par le ministre du Développement Rural M. Modibo KEITA et le ministre délégué auprès du ministre du Développement Rural chargé de l’Elevage et de la Pêche M. Youba BA. L’idée est de est de faire du Mali une puissance agricole sous régionale où le secteur agricole sera le moteur de l’économie nationale, assurant  également la sécurité alimentaire des populations urbaines et rurales et générant des emplois et des revenus significatifs dans une logique de développement durable respectueux de l’environnement. A cette occasion le ministre du Développement Rural a situé l’évènement dans son contexte expliquant du coup que le plan Marshall adopté par les Etats-Unis après la 2ème guerre mondiale consistait à aider la population européenne à faire face à la misère de l’après –guerre. Puis de révéler « tant que nous ne trouvions pas de solutions aux importations, les subventions nous ne servirons pas », a- t –il déploré. Le ministre du département rural a rappelé l’importance de l’économie malienne soulignant qu’elle repose essentiellement sur le Secteur Agricole qui occupe environ 80% de la population active et contribue pour près de 35% du Produit Intérieur Brut (PIB). « L’objectif global assigné par le département rural par les plus hautes autorités de la transition, est de « faire du Mali une puissance Agricole sous régionale, où le Secteur Agricole reste au cœur de l’économie nationale » a précisé le ministre Modibo KEITA. Pour le chef du département rural l’urgence est de faire face à des défis majeurs tels que le développement et la promotion de l’irrigation de proximité ; l’équipement des exploitants Agricoles avec un focus sur l’acquisition des technologies adaptées ; l’accès aux marchés à travers l’agro-industrie ; le respect des normes sanitaires et phytosanitaires; l’accroissement de la production Agricole capable de réduire à court et moyen termes la pauvreté rurale ; la sécurisation des producteurs Agricoles, des exploitations et des infrastructures ; la sécurisation des terres d’expérimentation de recherche Agricoles. Au nombre des défis qui handicapent le développement harmonieux et cohérent de notre Secteur Agricole, il a invité les différents acteurs de concevoir  et mettre en application entre autres des réponses appropriées à court et moyen termes selon les priorités ci-après : accélérer le rythme des aménagements hydro-agricoles (élaboration du PNIP2) ; restructurer les filières Agricoles porteuses (végétales, animales et halieutiques) ; promouvoir les cultures fourragères à travers l’introduction de nouvelles variétés à haut potentiel fourrager ; mettre l’accent sur certains produits de cueillette ( gomme arabique, karité , Néré) ; développer les agropoles pour promouvoir l’entreprenariat Agricole ; mettre en place un suivi rapproché de certaines maladies animales qui handicapent la valorisation du cheptel malien ; promouvoir l’horticulture dans le péri-urbain et les zones rurales ; poursuivre le programme national d’insémination artificielle ; assurer l’amélioration et le maintien de la fertilité des sols ; améliorer le  conseil Agricole  à travers l’élaboration du Système national du conseil agricole ;  lancer les bases de la réalisation du recensement Général  Agricole (RGA). A la fin de son intervention, le ministre du Développement Rural a exprimé  toute sa reconnaissance  aux autorités de la transition. Au nom de tous les acteurs du monde agricole et en son nom propre, il a remercié le Président de la transition et le chef du gouvernement pour leur vision claire et nette des défis auxquels notre pays est confronté. Pour rappel, le document transformation accélérée de l’agriculture au Mali à travers un plan Marshall sur la période 2022-206 a été présenté par la Cellule de la Planification des Statistiques du Secteur du Développement Rural (CPS-SDR). Des observations, des propositions d’amendement et des recommandations ont été faites.                                                    Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

12 Sep, 2022
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Commémoration de la 37ème journée du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSSS)

Le ministre du Développement Rural M. Modibo KEITA à l’ouverture des travaux : « l’évènement qui nous réunit est d’une grande importance pour le ministère du développement rural car, l’approche SHEP  constitue une approche innovante dans l’appui au secteur agricole ».La salle de conférence du ministère du Développement Rural a servi de cadre, le lundi 29 Août 2022 au lancement du « projet pour la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’extension de l’approche SHEP c’est-à-dire en anglais Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion « renforcement des capacités des petits producteurs horticoles ». Objectif : l’approche SHEP vise à contribuer à l’amélioration des revenus des petits producteurs à travers la promotion de l’agriculture orientée vers le marché par la diffusion de l’approche SHEP.Ce lancement permet aux acteurs de connaitre davantage le projet, d’échanger sur les activités à réaliser.Les travaux ont été présidés par le ministre du Développement Rural, M. Modibo KEITA. Lequel était entouré du chef de la mission adjoint de l’ambassade du Japon au Mali Fukuhara Koji, en présence des représentants de la profession agricole et de nombreux invités.Le coût du Projet est estimé à 422 millions de FCFA approuvé, le 1er août 2022, par le Japon sur le fonds de contrepartie de l’assistance alimentaire non remboursable. La durée du projet est de 02 ans. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération économique bilatérale non-remboursable du Japon en faveur du peuple malien. Le nombre de bénéficiaires s’élève à environ 3000 personnes.Parlant du « projet pour la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’extension de l’approche SHEP,  le ministre du Développement Rural a signalé que l’évènement est d’une grande importance pour le ministère du Développement Rural car, indique t – il,  l’approche se donne comme premier souci l’amélioration des techniques de l’agriculture à travers le renforcement des capacités des producteurs. En outre, la méthode se distingue des autres approches par sa particularité basée sur la connaissance permanente du marché, l’établissement de lien étroit entre les agriculteurs et les autres acteurs du marché du produit agricole. » Pour le ministre Modibo KEITA, l’activité agricole est à juste titre un business. « La stratégie dans le système de production basée sur la connaissance des données du marché en termes de qualité requise, de prix et de leur variation en fonction des périodes.Le ministre expliquera ensuite que cette approche s’inscrit dans la vision du gouvernement en matière de politique agricole fondée sur la loi d’orientation agricole, la politique de développement agricole et le plan national d’investissement dans le secteur agricole. Par ailleurs, il a laissé entendre que c’est la restitution de la formation reçue du renforcement de capacités qui a suscité un grand intérêt auprès des responsables du département rural. Ainsi un comité de pilotage pour expérimenter une phase pilote dans le cercle de Kati a été  mis en place. « Le succès obtenu dans cette expérience a permis la réalisation de plusieurs autres activités avec le soutien technique et financier de JICA au Sénégal. Au regard de tous les avantages que notre agriculture peut tirer de l’approche SHEP au profit des producteurs , le département a conçu et élaboré un projet sur la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’extension de l’approche SHEP.Le ministre du développement rural, au nom du président de la transition et de son premier ministre a  exprimé ses remerciements aux partenaires techniques et financiers et particulièrement au gouvernement du Japon.Le chef de mission adjoint de l’ambassade du Japon au Mali M. Koji FUKUHARA, au nom du gouvernement et du peuple Japonais, s’est réjoui de coprésider le lancement officiel du « projet pour la promotion d’une agriculture axée sur le marché à travers l’approche SHEP car, dit-il, il s’inscrit dans le cadre de la coopération économique bilatérale non-remboursable du Japon en faveur du peuple malien. «Développée au Kenya depuis 2006, l’approche SHEP a été introduite dans 26 pays africains, dont le Mali, par l’Agence Japonaise de Coopération internationale (JICA) dans le cadre de la coopération technique. Elle contribue à promouvoir une « agriculture orientée vers le marché » et à changer le paradigme de « cultiver et vendre » à « cultiver pour vendre » a expliqué entre autres M. Koji FUKUHARA. Puis d’ajouter : «elle permet aux producteurs d’être plus autonomes par un changement de comportement et de résoudre le problème persistant de la commercialisation des produits agricoles en général et des produits horticoles en particulier ».En conclusion, le chef de mission de l’ambassade du Japon au Mali à rassurer de la ferme détermination du Japon à continuer d’apporter son appui constant aux efforts de stabilisation et de développement socio-économique du Mali.Le directeur national de l’agriculture M. Oumar TAMBOURA a, pour sa part, remercié la collaboration étroite entre sa structure et l’association Sassakawa pour l’Afrique, qui selon lui, grâce à cette collaboration le projet a été introduit au Mali.«Le département a mis en place un comité de pilotage. La phase pilote a été réalisée dans le cercle de Kati » a souligné le directeur national de l’agriculture. Il a, par ailleurs, remercié les exploitants agricoles particulièrement les femmes, qui exercent la culture maraichère dans le cercle de Kati et qui ont conduit avec efficacité la phase pilote. Le directeur a n’a pas oublié de remercier la JICA  qui n’a ménagé aucun effort pour accompagner la mise en œuvre du projet.                                                                    Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

12 Août, 2022
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Lancement National du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au SAHEL – Phase 2 – Mali

Le ministre délégué auprès du ministre du développement rural chargé de l’élevage et de la pêche M.Youba Ba, a présidé ce vendredi 12 Août 2022 à l’hôtel de l’Amitié, la cérémonie de lancement national du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel- Phase 2 - Mali. Il avait à ses côtés le Ministre de de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du Tourisme Andogoly GUINDO, les membres des cabinets ministériels, le représentant du conseil national de transition, le représentant de la Banque Mondiale M. Abdramane Coulibaly, le représentant de l’organisation mondiale de la santé animale, les représentants des partenaires techniques et financiers, le Coordinateur du PRAPS M. Moussa Coulibaly et de tous les acteurs intervenants dans le pastoralisme.L’Objectif du PRAPS 2 est d’améliorer l’accès à des moyens et services de production essentielle et au marché pour les pasteurs et agropasteurs dans les zones frontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les 06 pays du Sahel et d’améliorer la capacité de ces pays à répondre à temps et de façon efficace en cas de crise pastorale ou d’urgence.La Banque Mondiale, sur une durée de 06 ans, de 2016 à 2021, la 1ère phase a eu comme bilan plus de 447 mille bénéficiaires au Mali. La 2ème  qui commence de  2022 jusqu’en 2027, a une vision plus grande et plus de 6 millions d’acteurs d’élevage pastorale c’est  à dire, pasteurs, agropasteurs, petits opérateurs et entreprises du sous-secteur de l’élevage dont au moins 30% des femmes.Pour rappel, le PRAPS 2, est un projet structurant de 34, 5 milliards de FCFA contre 22, 5 milliards à la 1ère phase. Il est financé par le Fond IDA pour un don de 17, 25 milliards de FCFA, et un crédit 17, 25 milliards de FCFA pour une durée de 06 ans. L’accord de financement au titre de cette seconde phase, a été signé le 21 Septembre 2021 et sa mise en vigueur est intervenue le 18 janvier 2022. La contrepartie de l’Etat malien est de 1, 158 milliards de FCFA.Le ministre délégué en charge de l’Elevage et de la Pêche a commencé son intervention en observant une minute de silence à la mémoire des victimes civiles et militaires du camp de Téssit du 07 Août 2022.Au nom des plus hautes autorités du pays, le Président de la transition, son Excellence le colonel Assimi GOITA, et du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla MAIGA,  le ministre Youba BA a témoigné toute sa gratitude pour leurs efforts déployés au quotidien afin d’améliorer les conditions de vie des populations, préserver notre cheptel et accroitre la résilience des éleveurs et agropasteurs. Il a aussi  rendu un hommage mérité aux acteurs des filières de productions animales, qui ont fait preuve d’une grande capacité d’adaptation face à un environnement socioéconomique et sécuritaire de plus en plus difficile.Le ministre Youba BA a invité les acteurs de la mise en œuvre du PRAPS 2 Mali, à jouer pleinement  leur partition pour l’atteinte des objectifs du projet. « Quant au gouvernement du Mali, il rassure l’équipe de l’Unité de gestion du projet, de toute sa disponibilité et de son engagement à les appuyer dans tout le processus institutionnel pour la réussite du projet » a – t- il rappelé.Le représentant de la Banque Mondiale M. Abdramane Coulibaly a, expliqué que le lancement national du PRAPS 2 est la concrétisation d’un vœu manifesté à l’endroit des pays du Sahel par la Banque Mondiale. Selon ses explications, la Banque Mondiale tente d’atteindre deux objectifs principaux au Sahel : mobiliser les ressources financières pour mobiliser un environnement fragile et aider les pays à rétablir et à améliorer les conditions de vie de leurs populations, en particulier les éleveurs qui sont des maillons au développement socioéconomique et à la stabilité de la région.Pour lui, le PRAPS constitue un des piliers de l’engagement au Sahel et une matérialisation des engagements de la Banque Mondiale en faveur des pays riches. « Cette 2ème phase est la suite de la 1ère phase initiale mise en œuvre de 2016 à 2021 au cours de laquelle plus de 2 millions de personnes dépendant principalement du pastoralisme ont bénéficié de l’appui de la Banque Mondiale à travers un investissement de 45 millions de dollars des Etats-Unis au Mali », s’est-il réjoui. Puis d’ajouter « cet investissement dans le cadre du PRAPS 1 a permis de construire 65 marchés à bétail, 12 abattoirs   et près de 300 parcs de vaccination ; aussi plus de  200 millions d’animaux ont été vaccinés comme deux maladies majeures et plus de 180 points d’eaux réalisés le long des routes de transhumance et commerciales. Les réalisations sont loin d’être exhaustives » s’est félicité M. le représentant de la Banque Mondiale.Le Coordinateur du PRAPS – Phase 2 – Mali  M. Moussa Coulibaly a, de son côté présenté le PRAPS aux différents acteurs. Il a rappelé les réalisations du PRAPS 1, tiré les leçons du PRAPS 1 et a enfin  étayé les perspectives du PRAPS 2.Selon lui, le PRAPS 2 est une continuité du PRAPS 1,  la seule différence que le PRAPS 2 a beaucoup un regard sur le genre que sur le PRAPPS 1, et aussi beaucoup un regard sur l’inclusion sociale. « Le PRAPS 1 va beaucoup axer ses efforts sur  les services qu’il génère en termes de santé animale. Il s’agit principalement des  grandes maladies animales, la peste des petits ruminants. En ce qui concerne cette maladie, il y a une stratégie mondiale pour éradiquer cette maladie du monde et le Mali ne peut pas aller en marge de ça. Le PRAPS 2 démarre à appuyer à éradiquer cette maladie au Mali jusqu’en 2027. Quant à la péripneumonie contagieuse  bovine, nous allons tenter de  la contrôler car on ne peut pas l’éradiquer. Les services vétérinaires ont une faible capacité en termes de ressources humaines, d’infrastructures pour travailler sur le terrain. Il est donc prévu la formation de 31 docteurs vétérinaires et le recrutement est déjà lancé pendant 6 ans de formation afin d’être des docteurs vétérinaires. Il y aura aussi des formations spécialisées  Lire la suite »

05 Août, 2022
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Coopération bilatérale Mali-Brésil

Deux projets structurants qui vont renforcer la coopération entre le Mali et le Brésil.Le ministre délégué auprès du ministre du développement rural, chargé de l’Elevage et de la Pêche a, présidé ce vendredi 05 Aout 2022 la réunion de restitution de la mission brésilienne. Dans le cadre des activités du projet « Augmentation du potentiel de production de viande bovine au Mali », en partenariat avec le Ministère du Développement Rural, l’Ambassade du Brésil avait dépêché une mission conjointe brésilienne composée de l’Agence brésilienne de Coopération (ABC), de l’Université Fédérale de Lavras UFLA dans la région de Kayes.4 jours dans la cité des rails ont permis aux missionnaires de mieux cerner les potentialités du Mali et se situer sur les différents points auxquels le Brésil peut intervenir pour booster le sous-secteur de l’élevage au Mali. Le Ministre Youba BA à l’entame de ses propos, a remercié tous les intervenants sur les détails donnés par rapport à la coopération entre le Mali et le Brésil, qui date de très longtemps et qui va se renforcer à travers ces projets structurants. « Ces projets importants portent sur la transformation génétique, la fertilité du sol, l’aliment bétail mais aussi et surtout la santé du cheptel » a souligné M. Youba BA. « Le Mali a aujourd’hui une vocation d’élevage extensif mais que plus nous voulons une productivité accrue, il faut un élevage intensif » a indiqué le ministre délégué en charge de l’Elevage et de la Pêche. Puis d’ajouter « nous avons l’herbe à éléphant qui est une herbe nutritive, qui est en train d’être expérimentée par l’IER, très intéressante pour le fourrage » a rappelé le ministre Youba BA.Le ministre BA a signalé que le gouvernement du Mali est en train de mettre en œuvre une loi de 2012, à travers un projet de décret qui est en cours, pour permettre la création d’emploi des jeunes diplômés, en matière d’insémination artificielle ; non seulement pour les bovins, ovins et caprins mais aussi, pour les poissons. « L’eau est notre problème numéro un. La stratégie que vous allez développer pour avoir l’eau à moindre coût nous intéresse. Le gouvernement vous souhaite bon vent pour la mise en œuvre et que les résultats attendus soient atteints par rapport à ces deux projets structurants » a souligné entre autres le ministre Youba BA.IL a, par ailleurs, rappelé que le Mali occupe la première place en élevage au niveau de l’UEMOA et le 2ème dans l’espace CEDEAO. « La vulgarisation de ces deux projets permettra d’avoir des points de différence entre le Mali et les autres pays » a- t- il laissé entendre. « Nous souhaitons à terme de ces 2 projets que nous n’exportions plus le bétail sur pied car dit-il, ce sont des projets complets qui s’occupent de l’alimentation, du fourrage, de l’eau mais aussi de la santé animale. Si toutes ces conditions sont réunies nous pouvons dire que notre viande sera ISO et directement prête à l’exportation, dans les pays qui le demandent » a expliqué en substance M. Youba BA. Selon lui, ça permettra d’avoir des avantages comparatifs, qui nous sont favorables. En outre, il a rappelé aussi que le Mali a une base de 100 000 carcasses de bovins au niveau des pays du golfe. Le ministre a souhaité que ces projets contribuent à l’atteinte de ses objectifs. Il a remercié les partenaires à l’avance par rapport à la formation sur place de nos agents et aux 05 cadres qui iront au Brésil pour une formation de 60 jours ». a conclu le Ministre délégué chargé de l’Elevage et de la Pêche Youba BA.                                                                 Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

07 Juil, 2022
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LANCEMENT DE L’OPERATON DE VENTE PROMOTIONNELLE DE MOUTONS DE TABASKI, EDITION 2022 : LE COUP D’ENVOIE DONNÉ PAR YOUBA BA, MINISTRE DÉLÉGUÉ EN CHARGE DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PÊCHE

Le Ministre délégué auprès du Ministre du Développement Rural chargé de l’Elevage et de la Pêche M Youba BA a lancé officiellement ce mercredi 06 Juillet 2022 l’opération de vente promotionnelle de moutons à l’occasion de la fête de Tabaski. Il était accompagné des membres du cabinet, du Directeur national des productions Animales Kalifa Dembélé et plusieurs autres directeurs des services rattachés au département sans oublier les coordinateurs des projets et programmes. Le lancement s’est tenu sur le site de la commune 3 du district de Bamako sur le terrain du Real au Badialan 1.Cette opération se situe dans le cadre de la solidarité envers les populations des centres urbains en prélude à la Fête de Tabaski visant à leur faciliter l’acquisition de moutons.L’édition de 2022 a démarré le 02 juillet 2022 et s’achèvera le 08 juillet 2022. Elle concerne les régions de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti et le District de Bamako. La ville de Bamako dispose de cinq sites que sont :  le Terrain municipal de l’Hippodrome en Commune II, le Terrain du Réal au Badialan I en Commune III, le Terrain Shaba de Lafiabougou en Commune IV, le Terrain municipal Souleymane COULIBALY de Torokorobougou en Commune V, le Terrain municipal de Sogoniko en Commune VI.Pour donner le coup d’envoie de l’opération, le Ministre délégué en charge de l’élevage et de la Pêche a procédé à une visite de deux sites, Badialan et Sogoniko pour constater de visu la disponibilité des moutons et échanger directement avec les éleveurs sur les conditions de vente et autres difficultés liées à l’acheminement des béliers.Aux dires des éleveurs, malgré la vente, la grande contrainte reste liée à la cherté de l’aliment bétail. Youba BA, de renchérir en invitant les éleveurs et les producteurs à s’intéresser à la culture de l’herbe Giant King Grass qui est une réponse rapide à la non disponibilité et à la cherté de l’aliment bétail au Mali.  Pour l’édition 2022 de cette vente promotionnelle, 27 000 béliers sont sur le maché à travers le Mali. Les animaux sont vendus dans les fourchettes de prix compris entre 50.000 et 125.000 francs CFA.Le Ministre BA de rappeler que « L’opération vise à rendre accessible au plus grand nombre de familles du District de Bamako et des capitales régionales les moutons de Tabaski de qualité, à des prix abordables, mais aussi de réguler les prix sur les autres marchés ».A titre de rappel, L’opération de vente promotionnelle de moutons pour la fête de Tabaski a commencé en 2009 avec le Projet d’Appui au Développement de l’Elevage au Sahel Occidental (PADESO) en faveur des éleveurs du Sahel Occidental regroupés en Sociétés Coopératives. Depuis treize ans cette opération apporte un vrai soulagement aux familles du Bamako et des capitales régionales pour l’acquisition aisée de moutons pour la Fête. Au terme de sa visite, le Ministre délégué auprès du Ministre du Développement Rural chargé de l’Elevage et de la Pêche a souhaite une bonne fête de tabaski à tous.                                                   Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

02 Juil, 2022
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Cérémonie de sortie de la 11ème promotion du cycle TE et de la 13ème promotion du cycle ATE du CFPE : Les deux promotions portent le nom du Ministre du Développement Rural M Modibo KEÏTA.

Le centre de formation pratique en élevage CFPE a ouvert ses portes ce samedi 02 juillet 2022 au Ministre du Développement Rural Modibo KEÏTA, pour la cérémonie de sortie de la 11ème promotion du cycle TE et de la 13ème promotion du cycle ATE. Le parrain de l’événement, le Ministre KEÏTA était accompagné des membres du cabinet, les directeurs des services rattachés au département et également les coordinateurs des projets et de programmes. Cette cérémonie marque la fin de 4 ans d’études pour 33 techniciens de l’élevage et 2 ans d’études pour 31 agents techniques. Les 64 élèves sortants qui s’apprêtent à affronter le marché de l’emploi ont eu à se former dans le domaine de l’aviculture, la production de viande, la production laitière, apiculture, cuniculture, Pêche et aquaculture. Aussi, le recyclage et le perfectionnement des Techniciens et Agents Techniques de l’Elevage et de l’ensemble des agents d’encadrement. Cette cérémonie riche en émotion a été marquée par le témoignage de Enda SYLLA, la porte parole des récipiendaires qui n’a pas tari d’éloges à l’endroit du parrain de la promotion, M Modibo KEÏTA en brossant son parcours professionnel« Né en 1955, Modibo Kéïta est titulaire de plusieurs diplômes : ➢ Un master en audit et contrôle de gestion de Techno Lab Ista, en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris,➢ Un diplôme en politique commerciale de l’Institut de Formation et de Coopération Technique de l’OMC et de l’Université Mohamed V Souissi à Rabat au Maroc,➢ Un diplôme en politique commerciale de l’Institut de Formation du GATT, à Genève en Suisse➢ Une licence en sciences commerciales et financières de l’Ecole supérieure de Commerce d’Alger. Jusqu’à sa nomination, il était conseiller spécial du président du Conseil malien des Chargeurs. Du 02 mars à octobre 2018, il a été chargé de mission en charge du Commerce extérieur et des négociations commerciales au cabinet du ministre du Commerce et de la Concurrence. Ainsi, de février 2013 à décembre 2017, Modibo Kéïta a géré avec habileté la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence. En sa qualité de Directeur National, il a piloté plusieurs réformes majeures comme : ✓ L’informatisation de la DNCC;✓ L’érection de la DNCC en Direction Générale,✓ La création de l’Agence de la Métrologie ;✓ La relecture de la loi régissant la concurrence, entre autres…..Négociateur chevronné, il a conduit la délégation visant à défendre les positions du Mali lors des phases préparatoires pour la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf). Ce n’est pas tout, notre parrain, SE Modibo Kéïta, mène une vie associative à remplir son agenda se résumant comme suit : ➢ Président de l’Association des Ressortissants de Toukoto,➢ Secrétaire général de la Coopérative des éleveurs de bovins de la zone périurbaine de Bamako,➢ Membre du Comité consultatif de la Concurrence de l’UEMOA,➢ Membre du Groupe thématique technique (GTT) de la CEDEAO,➢ Point focal du projet «Hub. Poker ». Monsieur, le parrain votre parcours nous inspire à plus d’un titre. » poursuivait Enda.A sa suite la conseillère technique Traoré Fatoumata Coulibaly a renchérit sur le parcours social de l’homme qui reste un exemple à suivre. Pour sa part le parrain de l’événement, non moins ministre du Développement Rural très ému par les différents témoignages a surtout remercié le CFPE et les élèves pour l’honneur porté à son égard « cette cérémonie, outre son caractère festif, revêt pour moi une grande importance. En effet, elle consacre l’entrée dans la vie professionnelle des hommes et des femmes appelés à contribuer à relever les nombreux défis qui se posent à notre pays dans la lutte contre les maladies animales pour la préservation de la santé animale et humaine ». Au regard de ces éléments, le Centre de Formation pratique en l’élevage se situe au point d’intersection de trois secteurs prioritaires de développement d’un pays à savoir : La jeunesse – La formation – Le développement rural. Ainsi le Ministre KEÏTA a remis les diplômes et les attestations de reconnaissance aux 3 premiers des deux promotions. Il a ensuite remis une somme symbolique au Directeur du CFPE.En ce qui concerne les difficultés auxquelles font face le centre, Modibo KEÏTA dit à avoir pris bonne note et seront examinées avec une grande attention. L’assistance a eu droit à une démonstration de dressage de chien par le club canin de dressage de Bamako, ensuite les élèves ont présenté un sketch sur le rôle des vétérinaires. A titre de rappel, le Centre de Formation Pratique en Elevage, CFPE de son ancien nom, l’Ecole des Infirmiers Vétérinaires, EIV, a été créée en 1955 par la Décision n°3960 du 02 novembre 1955 en réponse aux grandes épizooties. Le Centre a formé un capital humain considérable qui a servi et qui continu à servir dans tous les sphères du secteur rural. Les estimations faites sur la base des données des registres scolaires des élèves, font état de : ✓ 1.200 Infirmiers Vétérinaires formés de 1960 à 1991✓ 500 Agents Techniques de l’Elevage (du cycle de 3ans) formés de 1992 à 2009✓ 380 Agents Techniques de l’Elevage (du cycle de 2ans) formés de 2010 à 2022✓ 330Technicien de l’Elevage formés de 2012 à 2022 Au titre de l’année scolaire 2021-2022, le CFPE compte 233 élèves dont 71 ATE, 162 TE pour un effectif de 65 finalistes au total.                                                   Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant