Elevage

CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE L’ATELIER DE VALIDATION DES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LES SALMONELLOSES, LA MALADIE DE NEWCASTLE, LA BRUCELLOSE ET LA TUBERCULOSE.

Le Ministre du Développement Rural M Modibo KEITA a présidé ce Jeudi 23 juin 2022, dans la salle de réunion du PRAPS PADEL MALI l’atelier de validation des stratégies de lutte contre les Salmonelloses, la Maladie de Newcastle, la Brucellose et la Tuberculose. Etaient présents, les membres du cabinet du développement Rural, le coordinateur du Projet, le Directeur national des services vétérinaires, le président de l’ordre des vétérinaires entres autres. Le sous-secteur de l’élevage représente environ 15 % du PIB du Mali. Notre pays exporte environ 20 % de ses produits animaux dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Par conséquent, le sous-secteur de l’élevage est un élément clé de l’économie malienne, mais son développement est entravé par les zoonoses et les maladies transfrontières. Les maladies zoonotiques sont des maladies qui peuvent se propager entre les animaux et les êtres humains. La plupart des maladies infectieuses humaines connues trouvent leur source chez les animaux. Justement les maladies zoonotiques représentent une préoccupation nationale majeure pour le Mali. Le contexte au Mali est caractérisé par la faune sauvage cohabitant avec le bétail et les humains en particulier dans les zones rurales, offrant un cadre idéal pour l’émergence et la propagation des maladies zoonotiques. Par exemple, l’aviculture est un secteur porteur de croissance en milieu urbain et périurbain et son apport socio-économique permet de lutter contre la malnutrition et la pauvreté en milieu rural. Or les pathologies comme les salmonelloses aviaires et la maladie de Newcastle constituent de sérieux freins à son développement. C’est dans cette optique le PADEL-M a commis des consultants en vue d’élaborer des stratégies de lutte contre les salmonelloses aviaires, la maladie de Newcastle, la tuberculose et la brucellose. Cela sur initiative du Ministère du Développement Rural à travers la Direction nationale des services vétérinaires. L’objectif global de l’atelier est la validation des stratégies de lutte contre les maladies ciblées : salmonelloses et maladie de Newcastle en aviculture ; brucellose et tuberculose en élevage de bovins. Spécifiquement il s’agit de :  Partager lesdites stratégies avec les différents acteurs concernés ; Recueillir les avis, commentaires et ajouts des intervenants ; Prendre en compte les amendements ainsi proposés en vue d’enrichir, de finaliser et valider les stratégies. Le Projet d’Appui au Développement de l’Elevage au Mali (PADEL-M) se fixe comme objectif « d’améliorer la productivité et la commercialisation des produits d’origine animale, issus de systèmes non pastoraux dans les filières sélectionnées (bétail/viande, lait, aviculture et aquaculture) et de renforcer les capacités du pays à répondre aux crises ou urgences éligibles ». Pour le Ministre KEITA, cet atelier répond à un besoin pressant « La mise en œuvre des activités de cette sous composante contribue à réduire les pertes dues à la mortalité et la morbidité des animaux et améliorer la santé publique vétérinaire. Parmi ces activités il y a le renforcement des systèmes de surveillance des maladies animales émergentes et ré-émergentes et autres maladies animales prioritaires, le soutien de programmes de vaccination et de campagnes de sensibilisation, la promotion de la santé publique et de la sécurité alimentaire par une amélioration du contrôle de qualité des produits d’origine animale, l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de lutte contre les maladies animales. Ces actions s’inscrivent en droite ligne dans les priorités des plus Hautes Autorités de notre pays et c’est pourquoi, le Président de la Transition, Chef de l’Etat le Colonel Assimi GOÏTA, lors de la douzième session du Conseil Supérieur de l’Agriculture a instruit de mette l’accent sur la surveillance des maladies animales pour la préservation de la santé animale et humaine. » affirme le responsable du département rural. L’étude réalisée par le Laboratoire Centrale Vétérinaire de Bamako en 2020, qui couvre les bassins laitiers des zones péri-urbaines de Kayes, Koulikoro/Bamako District, Sikasso, Ségou et Mopti, a donné des prévalences individuelles les plus élevées dans le périurbain de Koulikoro/Bamako (4,5%) et celui de Mopti (4,0%).  Cette étude a montré que les races exotiques et leurs métis sont plus atteints que les races locales (6,82% contre 0,63%). En ce qui concerne la brucellose, les enquêtes épidémiologiques et les diagnostics réalisés durant plusieurs années, ainsi que les rapports sur la situation zoo-sanitaire adressés annuellement à l’OIE par la Direction Nationale des Services Vétérinaire, ont montré que la brucellose sévit à l’état enzootique dans différentes régions du pays avec des prévalences variables selon les tests utilisés, les périodes, les catégories d’élevages, les espèces et les races élevées. La brucellose bovine sévit également dans tous les pays voisins du Mali.   Modibo KIETA a tenu à rappeler que le sous-secteur de l’Elevage, de par son importance stratégique dans l’économie malienne, figure en bonne place dans les actions prioritaires du Gouvernement du Mali.  En termes d’effectifs de cheptel, le Mali occupe la première place dans la zone UEMOA et la deuxième place dans l’espace CEDEAO après le Nigeria. Le Mali a tout intérêt à préserver la santé animale et humaine.                                                    Cellule de Communication MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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Renforcement du plateau technique du LCV : Cérémonie de remise officielle d’équipements réactifs et consommables au laboratoire central vétérinaire.

Le ministre du Développement rural a présidé ce jeudi 16 juin dans la salle de réunion du laboratoire central vétérinaire, la cérémonie de remise officielle d’équipements réactifs et consommables au laboratoire central vétérinaire. Cela dans le cadre du projet de contrôle des maladies animales transfrontalières en Afrique de l’Ouest. Le laboratoire central vétérinaire est une structure dédiée à la prévention et à l’éradication des maladies animales et à la protection de la santé publique vétérinaire. Ainsi, le labo est bénéficiaire d’un important lot d’équipements grâce à la mise en œuvre du centre régional de santé animale CRSA de la CEDEAO à travers le projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest PREDIP sur financement de l’union Européenne. Le coût de la donation s’élève à plus de 35 millions de francs CFA. Pour le Ministre du Développement M Modibo KEÏTA, l’appui ainsi accordé au LCV permettra de renforcer les capacités de cette organisation nationale qui a opté pour une vocation régionale depuis les premiers instants de sa mise en place. Le ministre de poursuivre « La donation qui nous réunit ici est donc une grande opportunité. Elle porte essentiellement sur divers réactifs et consommables de laboratoire composés de tubes secs sans anticoagulants, de sérums de veau fœtal et de cheval, de filtres seringues millipores, de masques FFP2, de kit nucléo spin, de Kits de tests Elisa PPCB et PPR, de tubes micro centrifuges, cryotubes, pipettes ajustables, de divers réactifs et plusieurs catégories de tubes cryogéniques de stockage et autres. » Tour à tour, le représentant de la directrice exécutive du CRSA-CEDEAO Dr Brice Lafia, la représentante de l’ambassadeur de l’union Européenne Sylvia Siverie, le Directeur Général du laboratoire central vétérinaire Boubacar Madio Maiga ont tous réaffirmé leur engagement à accompagner les efforts du gouvernement du Mali dans la préservation de la santé animale. A la fin de la cérémonie, le chef du département rural a procédé à la visite des locaux du laboratoire central vétérinaire.                                                                           CELLULE DE COMMUNICATION RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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ATELIER DE VALIDATION DE LA STRATÉGIE DE PROMOTION DES CULTURES FOURRAGÈRES ET DE VALORISATION DES RÉSIDUS DE RÉCOLTES ET DES FOURRAGES NATURELS.

Le Ministre délégué auprès du ministre du développement chargé de l’élevage et de la pêche Mr Youba BA a présidé ce mardi 14 juin 2022 l’ouverture des travaux de l’atelier de validation de la stratégie de promotion des cultures fourragères et de valorisation des résidus de récoltes et des fourrages naturels. Etaient présents l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, le Directeur national des productions et des industries Animales (DNPIA), les membres du cabinet et les acteurs intervenant dans la filière du sous-secteur de l’élevage. L’objectif donc du présent atelier, est de faire un diagnostic de la situation actuelle sur l’alimentation du bétail, les pratiques de production des fourrages, la place des cultures fourragères et des résidus des récoltes ainsi que des fourrages naturels valorisés ou non dans l’alimentation du bétail, afin de proposer une stratégie opérationnelle de promotion de ces produits afin d’augmenter la production/la productivité du bétail et de prévenir les crises pastorales récurrentes. Selon les statistiques, le sous-secteur de l’élevage contribue à hauteur de 80% des revenus des pasteurs et 18% de ceux des agropasteurs. Il serait ainsi la principale source de revenus pour plus de 30% de la population malienne. Malgré cette grande importance du sous-secteur de l’élevage dans l’économie malienne, les systèmes d’élevage restent fortement tributaires de la disponibilité des ressources naturelles qui constituent la majeure partie de l’alimentation du bétail. Le bétail se nourrit essentiellement de la végétation herbacée et arbustive dont la quantité et la composition dépendent surtout des conditions agro écologiques des principales zones de pâturage. L’étude sur la stratégie de promotion des cultures fourragères et de valorisation des résidus de récoltes et des fourrages naturels est menée conjointement par la Direction Nationale des Productions et des Industries Animales (DNPIA) et la coopération financière allemande (KfW). L’impact recherché est l’augmentation de la disponibilité de ressources fourrages pouvant alimenter 1,6 million d’Unités de Bétail Tropical par année soit 8,6% du cheptel national. Pour le ministre BA, cet atelier vient à point nommé « Pour développer les capacités du pays en matière d’accès des producteurs aux ressources, le Gouvernement du Mali à travers a entrepris plusieurs actions à travers les projets et programmes de développement dans l’optique d’augmenter la disponibilité en fourrages de qualité.  Mais l’accès des pasteurs et agro éleveurs aux ressources pastorales reste encore faible et le pays fait face à des déficits fourragers plus ou moins importants selon les années » a-t-il conclu. Le Ministre délégué chargé de l’élevage et de la pêche a par ailleurs remercié la coopération Allemande à travers la KFW pour l’accompagnement et réaffirmer son engagement à conduire le processus d’élaboration et d’adoption des plans d’actions pluriannuels à son terme.                                                                           CELLULE DE COMMUNICATION RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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La journée mondiale du lait

A l’occasion de la journée mondiale dédiée par la FAO au lait local, le Ministre Délégué , chargé de l’Elevage et de la Pêche a présidé la cérémonie de lancement de la célébration du lait local du Mali à Nioro du Sahel , le mardi 7 juin 2022. La cérémonie de lancement de la journée a été marquée par des interventions de personnalités et animations folkloriques du Sahel Occidental. Placée sous le thème : le lait facteur de cohésion et de richesse , une opportunité à accompagner techniquement et financièrement , la journée du lait local est une occasion d’échanges fructueux tripartite c’est à dire entre décideurs, acteurs et consommateurs sur l’ensemble des questions sur la production , la transformation et la commercialisation du lait local et produits laitiers , du 7 au 9 juin 2022. Dans son discours, le Ministre Youba BA a énuméré entre autres contraintes de la filière notamment le faible niveau du financement de la filière, la cherté de l’aliment du bétail, les effets néfastes du changement climatique, le vol du bétail, l’insuffisance de pâturages. A l’ensemble de ces contraintes handicapant la filière lait du Mali, le Ministre Youba BA a indiqué les défis qui sont ceux des décideurs et acteurs à savoir opter résolument pour : – l’élevage intensif avec des espaces pastoraux sécurisés et viables ; – l’amélioration de la race bovine par l’insémination artificielle et l’importation d’embryons de bonne qualité ;- l’acquisition d’équipements pour la production, la transformation et la commercialisation du lait local et dérivés. Ces défis une fois levés , la réduction graduelle du gap de 20 milliards d’importation du lait et produits dérivés bon an mal an , par notre pays , sera une réalité pour le bonheur des populations maliennes. Aussi, le Ministre Youba BA a rappelé les réalisations de près de 3,8 milliards des Projets et Programmes dans la Région de Nioro du Sahel et les grands chantiers du département en charge du monde rural, entre autres, on peut citer : – la recherche du financement de la deuxième phase de PRODEVALAIT ;- l’accompagnement des faitieres du sous-secteur de l’élevage pour l’aménagement des espaces pastoraux au niveau de l’Office du Niger ;- la vulgarisation de la culture du giang King grass , l’herbe éléphant ;- la décision du Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA de mettre à la disposition du sous-secteur de l’élevage les 20 % de coton graine pour être transformés en aliment du bétail ;- la préparation de la Loi de programmation des investissements et ressources publiques dans le Secteur Agricole. Le Ministre Youba BA a félicité et remercié vivement, au nom des plus hautes autorités du Mali, le Président de la Transition, Chef de l’ Etat, Colonel Assimi GOITA, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla MAIGA et au sien propre, les autorités administratives, politiques, coutumières, religieuses, les organisateurs et, plus particulièrement, le parrain de la 17eme édition pour l’accueil convivial et l’excellente organisation de la cérémonie eu égard à la mobilisation et la participation du nombre important de responsables de la filière lait venus de toutes les Régions du Mali. Le Ministre a remercié et félicité les partenaires techniques et financiers dont l’accompagnement technique et financier a permis à la filière lait du Mali d’amorcer une véritable modernisation grâce à la mise à disposition des organisations professionnelles du lait d’Unités Mobiles Laitières. C’est sur ces notes d’optimisme et de reconnaissance que le Ministre Délégué chargé de l’Elevage et de la Pêche, M. Youba BA a déclaré ouverte la journée du lait local du Mali à Nioro du Sahel. Vive le lait local pour que soit une réalité la souveraineté alimentaire et nutritionnelle du Mali. CCOM-MDR- EP.  RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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Le ministre du Développement Rural supervise les réalisations du Projet Inclusif dans la région de Mopti

Le ministre du Développement Rural à la tête d’une forte délégation, composée du Coordinateur du Projet Inclusif M. Dramane SIDIBE,  les membres du département rural, a effectué le vendredi 03 juin , une visite de travail, de prise de contact dans le cadre des réalisations du Projet de financement du Projet Inclusif des Projets agricoles sur les sites de Sévaré et Sio à Soufroulaye, qui est une initiative de l’Etat malien avec  l’appui des partenaires financiers comme le fonds International de développement agricole (FIDA), le royaume de Danemark et le Canada. Il met à l’échelle les acquis du programme de microfinance rurale (PMR) et du programme d’appui à la croissance économique et la promotion de l’emploi avec comme vision de promouvoir une transformation durable des filières agricoles en améliorant l’inclusion financière et le partenariat économique entre les acteurs depuis les groupes démunis y compris les jeunes et les femmes et leurs organisations jusqu’aux petites et moyennes entreprises agroalimentaires.  Ainsi, c’est dans cette optique que le Projet Inclusif accompagne  l’entreprise Planète Distribution de M. Ousmane CISSE, qui a reçu la visite du ministre dans le cadre  de la mise en place d’une unité de décorticage pour le renforcement des capacités de Planète Distribution. Une entreprise dont l’objectif est le renforcement du partenariat commercial avec la fourniture par les OPA de 26 000 sacs de 80 kg de riz paddy pour la campagne 2021-2022. Il s’agit à travers cette visite du ministre de constater de visu l’état d’avancement du projet et d’apprécier avec les acteurs impliqués le niveau de mise en œuvre des activités. Sur le site de Sévaré, le ministre et la délégation qui l’accompagne ont procédé à la visite guidée de toutes les installations de l’entreprise Planète Distribution appartenant à M. Ousmane CISSE. Il s’agit entre autres de l’unité de décorticage du riz, le magasin de stockage des céréales et le magasin de stockage des céréales en chantier. Le ministre du Développement Rural est très ravi et satisfait des réalisations du Projet Inclusif au bénéfice  de l’entreprisse Planète Distribution. « C’est un exemple qui doit être dupliqué partout au Mali » a- t-il soutenu car, soutient-il  « le promoteur joue un grand rôle et accompagne l’Etat dans sa politique de développement agricole. Non seulement, il aide les paysans à s’équiper  mais aussi à avoir des intrants. Il empêche les paysans de brader leurs productions. Il  achète, enchâsse et vend dans la région. C’est un objectif recherché par le ministère du développement rural » a expliqué M. Modibo KEITA le patron du monde rural.  « En plus, le Projet Inclusif a le même objectif que l’entreprise Planète Distribution, qui noue un partenariat avec Planète Distribution, qui accompagne Planète Distribution dans son processus d’aide aux opérateurs. Le Projet Inclusif donne aussi des produits innovants aux paysans n’ayant pas beaucoup de moyens de pouvoir accéder au crédit court, moyen et long terme afin d’acheter des intrants, des équipements et faire des investissements » ajoutera-t-il. Puis de défendre : « la politique de l’Etat, c’est d’aller à la souveraineté alimentaire, donc les actions qui sont réalisées par le Projet Inclusif et Planète Distribution s’inscrivent dans ce cadre. » Le Coordinateur du Projet Inclusif M. Dramane SIDIBE a, de son côté, en prélude de la visite des réalisations, fait une présentation des réalisations du Projet dans la région  de Mopti. Il a rappelé que le Projet financement Inclusif des filières agricoles intervient depuis plus de 02 ans et demi  dans la région de Mopti. « Le Projet travaille beaucoup sur le développement du partenariat productif. Il accompagne les groupes vulnérables, notamment les femmes et les jeunes en milieu rural. Il intervient dans cinq régions du Mali (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. Nous avons pu atteindre un certain nombre de résultats encourageants. Nous avons pu financer 05 partenariats, donc contractualisation entre les petites et moyennes entreprises agricoles  et les organisations de producteurs qui touchent plus de 25 000 producteurs sur plusieurs filières, notamment le maïs, le riz, le sésame, le karité, la mangue etc. Nous avons aujourd’hui plusieurs petites et moyennes entreprises qui bénéficient de l’appui du Projet Inclusif dans le cadre de renforcement de leurs capacités de valorisation et de plu value de la production agricole » a expliqué M. Dramane SIDIBE Coordinateur du Projet Inclusif. « A Mopti,  l’entreprise Planète Distribution que nous allons visiter a bénéficié de l’appui important pour l’extension de son unité de décorticage de riz, de construction de magasin   et beaucoup d’appuis plus d’une vingtaine de motopompes  au profit des producteurs de riz dans les plaines » a signalé le Coordinateur du Projet Inclusif. « Le ministre s’est dit très satisfait des résultats » a- t- il précisé. « Le Projet Inclusif aide la région de Mopti qui est aujourd’hui une des régions les plus touchées au Mali » a précisé M. SIDIBE. Selon lui, le ministre a décidé de venir à Mopti pour voir, accompagner et renforcer l’appui qu’on apporte à Mopti dans le cadre de la valorisation  de la production, de l’augmentation des revenus des producteurs, dans le cadre  de la fixation de la population rurale. « Le Projet Inclusif accompagne la dynamique locale, régionale. Le cas de Planète Distribution est un exemple à mutualiser dans toutes les régions » a révélé le Coordinateur du Projet Inclusif. Puis de poursuivre « l’accompagnement  des autorités régionales, le gouverneur, le président du conseil régional au processus est vraiment important et satisfaisant » a indiqué le Coordinateur du Projet Inclusif. Le maire de la commune urbaine de Mopti M. Issa KANSAYE a, souhaité au ministre et la délégation qui l’accompagne, la bienvenue dans la Venise malienne. « Le développement durable passe par la croissance économique  et la promotion de l’emploi, notamment à travers le secteur privé. La région de Mopti est par excellence une zone agropastorale. La population est fière  et exprime sa satisfaction des réalisations faites dans le cadre du Projet Inclusif » a souligné le maire de Mopti. Il a remercié le colonel M. Abass DEMBELE  pour l’accompagnement et sa disponibilité pour la mise en œuvre et efficace du Projet Inclusif dans la région de Mopti. Le Président du Conseil régional de Mopti

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Atelier National de la 12ème Revue Sectorielle Conjointe du Secteur Agricole

Le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), a servi de cadre le lundi 30 Mai 2022, à l’atelier national de la 12ème Revue Sectorielle Conjointe du Secteur Agricole. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre de deux jours, était présidée par le ministre du Développement rural M. Modibo KEITA. On notait également la présence du ministre délégué auprès du ministre du développement rural, chargé de l’Elevage et de la Pêche M. Youba BA ; des conseillers techniques et des chargés de mission du département rural ; du président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) M. Sanoussi Bouya SYLLA et des représentants des Organisations Professionnelles Agricoles. Cet atelier de deux jours, a réuni Etat-Profession Agricole et Partenaires techniques et financiers, en vue de faire le point de la situation du secteur agricole, et analyser les perspectives d’évolution de façon participative en vue d’une meilleure connaissance du secteur agricole. Il constitue donc un espace de dialogue et de concertation entre les différents acteurs du secteur du développement rural, organisé par la cellule de planification des statistiques du développement rural (CPS-SDR). Le ministre du Développement Rural s’est réjoui de cette 12ème revue Sectorielle conjointe du Secteur Agricole. Pour lui, cette revue sectorielle qui regroupe tous les acteurs du secteur rural constitue un cadre privilégié d’échanges et de réflexions stratégiques sur l’état de santé du secteur du développement rural, l’un des principaux piliers  de l’économie de notre pays. « La revue sectorielle a pour objectifs de faire la photographie, le diagnostic du secteur agricole de l’année N -1 et de formuler des propositions et recommandations pertinentes en vue d’améliorer les performances pour les prochaines années » a rappelé le ministre M. Modibo KEITA. Puis de poursuivre « le secteur du développement rural recèle d’importantes potentialités, notamment les terres, les ressources humaines, animales, halieutiques et aquacoles qui lui permettront de contribuer efficacement au développement économique, social de notre pays ». Par ailleurs, le patron du monde rural a souligné qu’au regard de nos grandes potentialités agricoles, et conscientes d’assurer le bienêtre des maliens, le secteur agricole reste au cœur des occupations des plus hautes autorités de notre pays. Eu Egard à ces réalités, le ministre a indiqué que d’importants efforts ont été déployés  pour doter le secteur d’outils novateurs destinés à renforcer la capacité pour l’atteinte des objectifs de développement qui sont assignés par le gouvernement. « Au terme de l’évaluation du 3ème rapport biennal et suivi de mise en œuvre de la déclaration de Malabo, le Mali a été classé 3ème après le Rwanda et le Maroc au titre des pays ayant un secteur agricole permanent au niveau du continent » a déclaré le ministre du développement rural et a exprimé toute sa satisfaction et sa fierté.  « 1er en Afrique de l’Ouest notre pays figure sur la liste des pays considérés  capables d’atteindre les engagements de Malabo d’ici 2025 »  s’est félicité le chef du département rural. Selon le ministre du développement rural, la contribution du secteur agricole à l’économie nationale  et à la stabilité sociale du pays est d’importance capitale, et cela se traduit par les créations d’emplois, et d’activités génératrices de revenus, la sécurité alimentaire et nutritionnelle du cadre de vie de la population et de la lutte contre la pauvreté. « Le Président de la République, le Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA et le Premier ministre, Chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla MAIGA ne ménagent aucun effort pour que le secteur agricole puisse jouer le rôle qui lui revient dans l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour parvenir à la souveraineté alimentaire indispensable à notre vraie indépendance » a conclu en ces termes le numéro un du département rural. Le directeur de la CPS-SDR M. Balla KEITA a, en ce qui le concerne, expliqué que cette 12ème revue sectorielle conjointe est placée sous le signe des reformes dans la mise en œuvre de la Loi d’Orientation Agricole (LOA). Il a mis l’accent sur les performances qui ont été faites au niveau du secteur par les différentes structures. Pour lui, durant ces 02 jours de travaux, il s’agira de poser les jalons de réforme obtenus déjà, avec les recommandations du conseil national de l’agriculture (CSA) avec les différents cadres qui viennent d’être validés, notamment le cadre pour la refondation et le cadre pour la stabilisation du centre a laissé entendre le directeur de la CPS-SDR. « Nous allons mettre des textes qui sont au niveau de la loi d’orientation agricole qui soient adoptés. Le plan Marshall qui se trouve aujourd’hui au niveau du secteur agricole, comme étant le vecteur premier de la transformation de l’agriculture dans notre pays » a indiqué grosso modo » le directeur de la CPS-SDR M. Balla KEITA. Le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali M. Sanoussi Bouya SYLLA a, pour sa part, au nom de la profession agricole du Mali dans toute sa diversité, exprimé sa profonde reconnaissance aux partenaires d’accompagner les ressortissants du monde rural à travers le financement des projets et programmes. Il a vivement remercié le président de la transition pour son attention particulière en faveur du monde rural et de la profession agricole, notamment pour les engagements qu’il a tenus au CSA. Le président de l’APCAM a signalé aussi que la revue conjointe du secteur du développement rural vise comme objectif de procéder à l’analyse critique de l’évolution des principaux indicateurs du développement rural afin d’obtenir la photocopie la plus exacte du secteur ; évolution des productions végétales, animales, horticole, halieutiques ; évolution de l’environnement  et d’en tirer des leçons ; faire la situation des ressources alliées au secteur du développement rural  et des dépenses ; réaliser une analyse critique de l’état d’exécution physique et financière des projets et programme ; identifier les principales contraintes  qui entravent leur mise en œuvre et de proposer les mesures  ou les solutions nécessaires  à améliorer leurs performances. Pour le président de l’APCAM la présente revue sectorielle est l’occasion de faire des améliorations en vue d’une implication effective des acteurs de la profession agricole dans le suivi des projets et programmes car, précise-t-il, le suivi a pour objectif d’assurer la gestion efficace

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Atelier de lancement du Projet de Recherche et Innovation pour des Systèmes agro-pastoraux productifs, résilients et sains en Afrique de l’Ouest (PRISMA)

L’hôtel ONOMO de Bamako a abrité, ce lundi 17 mai 2022 l’atelier de lancement du Projet de Recherche et Innovation pour des Systèmes agro-pastoraux productifs, résilients et sains en Afrique de l’Ouest (PRISMA). Cette rencontre a regroupé plusieurs participants, notamment ceux venus du Burkina Faso et du Niger. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre du Développement rural M. Modibo KEITA, en présence du représentant de la CEDEAO, de l’UEMOA, de l’OMS, de l’OIE, de la FAO, de l’Union Européenne, du représentant Résident D’ENABEL, du représentant Résident de la Coopération Espagnole et du représentant Résident de LUXDEV entres autres. Il s’agit d’un projet qui se base sur une approche innovante axée fondamentalement sur la recherche pour apporter un changement aux systèmes agro-pastoraux. Il se propose une démarche participative sectorielle invitant des partenariats Nord-Sud et mise sur une forte mobilisation des structures opérationnelles locales publiques et privées en vue d’une appropriation et valorisation des résultats de la recherche par des acteurs locaux et les décideurs politiques qui pourront assurer une mise à l’échelle au niveau national et régional. Le Projet, d’une durée de 04 ans, est financé par l’Union Européenne à hauteur de 06 millions d’euros et une contribution de quatre-cent quatre –vingt mille quinze mille (495 000) euros de la (coopération espagnole), est exécuté par 03 agences à avoir ENABEL (Agence Belge au Développement), AECID (Coopération espagnole) et LUXDEV (Coopération Luxembourgeoise). L’Objectif du PRISMA est de contribuer à une transformation agro écologique adaptée au changement climatique des systèmes agro-pastoraux pour les rendre plus productifs, résilients et sains pour les animaux, les humains et l’environnement. Le chef du département rural s’est réjoui du choix porté sur le Mali pour abriter le lancement de cet important projet sous régional. Puis de poursuivre « cela témoigne de l’importance qu’accordent nos partenaires à notre pays et du rôle du sous-secteur de l’élevage dans le développement économique, politique et social du Mali ». Le ministre Modibo KEITA a rappelé que l’élevage représente l’activité économique principale de nombreuses populations du Sahel. Par conséquent, « cet élevage repose en grande partie sur le système pastoral et la mobilité du bétail pour la recherche du fourrage » a- t-il précisé. Il a évoqué la situation dans laquelle les éleveurs font face, à savoir une pénurie chronique d’aliments du bétail et son coût de plus en plus élevé quand il est disponible. Selon lui, cette situation entraine de graves crises pour ce mode de production qui est pourtant reconnu au Sahel comme étant écologiquement viable et économiquement rentable, rapprochant socialement et culturellement les transhumants et les populations sédentaires. « Ce projet cadre parfaitement avec l’objectif général du Cadre d’Orientation Stratégique de la CEDEAO qui est de contribuer de manière durable à la satisfaction des besoins alimentaires et nutritionnels de la population, au développement économique et social et à la réduction de la pauvreté dans les Etats membres, ainsi que les inégalités entre les territoires, zones et pays » a argumenté le ministre du Développement Rural M. Modibo KEITA. Pour le représentant Résident d’ENABEL, c’est un projet passionnant « Il y a une nécessité de coordination transparente pour la mise en œuvre de ce projet. Le pastoralisme n’a pas de frontière » a conclu en ces termes le représentant d’ENABEL Mali                                                      Cellule de communication   RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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Satisfecit du Ministre délégué en charge de l’élevage et de la pêche au terme de sa visite dans la ferme agricole CAPEJ Mali

Donekebougou commune rurale de Safo, Cercle de Kati, région de Koulikoro a accueilli ce jeudi 12 Mai 2022 le ministre délégué auprès du ministre du Développement Rural Chargé de l’Elevage et de la Pêche Youba Ba accompagné d’une forte délégation notamment le conseiller Technique Mady Matene KEÏTA, le Directeur National de la Pêche Nouhoum Berthé et acteurs du secteur.  Cela dans le cadre d’une visite de terrain dans la ferme agricole du centre Agro Piscicole Espoir Jeunes du Mali CAPE MALI. Il s’agissait donc pour le Ministre Ba de venir s’enquérir des réalisations faites par le centre Agro Piscicole Espoir Jeunes du Mali CAPE MALI qui a bénéficié de l’appui de l’état à travers le projet PADELM-M. Installée en 2014, la société coopérative est bâtie sur une superficie de 4 hectares en titre foncier qui ambitionne de contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la création d’emploi surtout pour les jeunes et les femmes à travers la chaine de valeur poisson, maraichage, embouche, lait et arboriculture. Selon le Ministre délégué auprès du ministre du Développement rural chargé de l’élevage et de la pêche « cette visite de terrain s’intéresse au suivi du financement du PME du guichet de partenariats productifs du projet d’appui au développement de l’élevage au Mali PADEL Mali »Le directeur Général de CAPEJ Mali Cheick Oumar Diaouré Maiga a dans son allocution rappelé les perpectives du centre qui depuis 2018 compte parmi les fournisseurs d’alevins et d’aliment poisson aux pisciculteurs dans le cadre de la subvention des intrants de pisciculture « la ferme envisage de produire au moins 4 300 000 alevins par an dont 2 300 000 alevins de Tilapia et 2 000 000 alevins de Clarias » a-t’il martelé. Toutes fois le Ministre délégué auprès du ministre du Développement rural chargé de l’élevage et de la pêche Youba Ba a instruit aux responsables du CAPEJ Mali :  de s’engager à produire beaucoup plus d’alevins et de poissons marchands,  De s’engager à plus de création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes et surtout à jouer leur partition  pour la promotion de la pisciculture gage de plus de financement dans l’aquaculture et d’engagement des partenaires techniques et financiers aux côtés de l’état. Quand au coordinateur du Projet PADEL Sory Sidibe, il a expliqué la bonne collaboration qui existe entre sa structure et la société coopérative. Toutes fois Le ministre BA n’a pas manqué d’évoquer le contexte de sa visite qui exprime l’attention et l’accompagnement du président de la transition le Col Assimi GOITA et le chef du gouvernement Dr Choguel Kokalla MAIGA dans la réussite des investissements privés dans le secteur agricole. Cellule de communication  RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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Présentation de vœux de Ramadan aux Ministres en charge du Département rural

Le ministre du Développement Rural, M. Modibo KEITA, a présidé ce mardi 03 Mai 2022, dans la salle de conférence dudit département la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux de Ramadan aux ministres Modibo Keita et à son collègue Youba BA, ministre délégué auprès du ministre du développement rural, chargé de l’Elevage et de la Pêche. Il avait à ses côtés le secrétaire général M. Daniel Siméon KELEMA, les chefs des services centraux, les directeurs des Projets et Programmes du département les membres du cabinet. Cette cérémonie regroupant plusieurs cadres du monde rural vise à identifier les acquis obtenus et les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre de la campagne agricole. Elle permettra, en outre, de motiver les différents acteurs afin de créer une solidarité en vue de l’atteinte des objectifs de la campagne agricole en cours. Le conseiller technique du département, Dr Mahamadou SYLLA, s’exprimant au nom de ses collègues, a demandé aux différents collaborateurs de se pardonner mutuellement. Le ministre en charge de l’Elevage et de la Pêche, M. Youba BA a, au nom du ministre du Développement Rural a expliqué que l’avenir du Mali est dans le monde rural. Il a exprimé sa reconnaissance à tous les cadres et les agents du développement rural pour tous les efforts consentis. « Notre travail est soutenu par vos efforts pour accompagner la transition. Le leadership c’est nous, mais la mise en œuvre c’est vous », a reconnu le ministre Youba BA. Il a salué la montée en puissance de notre armée. En conclusion, le ministre Youba Ba a imploré le Tout-puissant  d’agréer nos prières du mois béni de Ramadan. « Que Dieu nous gratifie d’une bonne pluviométrie pour la réussite de la campagne agricole » ajoutera – t- il. Le ministre du développement rural a invité les différents acteurs de la mise en œuvre de la campagne agricoles, à la solidarité  afin de démentir les rumeurs, qui ont annoncé la vente des céréales à prix d’or. Le secrétaire général du ministère du Développement rural M. Daniel Siméon KELEMA a, pour sa part, laissé entendre que » le seigneur  nous a donné l’opportunité pour qu’on efface les ardoises. » En substance, il a prôné le travail collégial, car dit-il « sans travail d’équipe toute activité est vouée à l’échec. » Bonne fête de Ramadan à tous !  CCOM MDR/MDEP  RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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Atelier National de Concertation et d’Echange avec les Interprofessions Agricoles.

Présidé par le Ministre du Développement Rural à la direction régionale de l’Office Riz Ségou, ce jeudi 28 Avril 2022, l’atelier national de concertation et d’échange avec les Interprofessions Agricoles a enregistré la présence de dix interprofessions, des membres du cabinet du département rural, des autorités administratives et politiques de la région de Ségou, du directeur national de l’Agriculture et du génie rural, du Président des confédérations des Interprofessions M. Bakary DOUMBIA non moins président de l’interprofession maïs.Cet atelier se veut un cadre d’échange entre le cabinet du ministère du développement rural, les professions agricoles, les interprofessions agrées et les partenaires stratégiques pour convenir non seulement sur une feuille de route impliquant tous les acteurs, mais aussi d’informer les acteurs professionnels sur leur rôle, leur responsabilité, et sur le cadre législatif pour assurer une promotion durable des filières agricoles.Le ministre du développement rural s’est réjoui de l’organisation de cet atelier car, dit-il : « c’est un espace de discussion afin d’aboutir à des résultats concrets pour le développement économique de notre pays ». A cette occasion, il a rappelé que la Loi d’Orientation Agricole (LOA) du Mali, promulguée le 05 Septembre 2006, est l’expression de l’engagement politique du gouvernement de faire du Mali une puissance agricole dans la sous-région Ouest Africaine. « L’atteinte de cet objectif passe par une meilleure organisation des filières agricoles par les acteurs intervenant dans la production, la conservation, l’approvisionnement, la fourniture des services à la production, la transformation, le conditionnement, la commercialisation et la conservation », soutiendra-t-il. Par ailleurs, le ministre Modibo KEITA a, de passage, martelé que « les acteurs des différentes filières regroupés en interprofessions ont besoin, d’être renforcés dans leurs obligations à travers un accord-cadre avec l’Etat pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans l’amélioration durable des chaînes de valeur ».«Les travaux de cet atelier national de concertation et d’échange avec les interprofessions ont porté essentiellement sur l’analyse des rôles et les responsabilités des interprofessions, la proposition d’unmodèle d’accord cadre pour toutes les interprofessions et l’élaboration d’une feuille de route pour le suivi des activités en étroite collaboration avec les services techniques compétents du département », a souligné le ministre du développement rural. Il n’a pas manqué de remercier la Banque Mondiale dont l’appui financier a permis la tenue du présent atelier.Le Président du cadre de concertation des Interprofessions M. Bakary DOUMBIA a, pour sa part, reconnu que ce cadre de concertation revêt une grande importance car il a réuni 10 interprofessions.Selon lui, l’objectif de ce cadre d’échange avec le ministère du développement rural est de trouver la réponse à certaines interrogations comme : que doivent faire les interprofessions ? Qu’est-ce que le ministère du développement rural entend faire pour les interprofessions ? Selon lui, la réponse à ces problématiques contribuera sans nul doute à trouver des solutions idoines au développement économique de nos principales filières. Par ailleurs, « la bonne organisation de nos neuf filières à l’instar de celle de la filière coton nous amènera à développer le Mali et même la sous-région », a rassuré le Président du cadre de concertation des interprofessions. En conclusion, Il a invité les acteurs à définir un accord-cadre entre l’Etat et les interprofessions pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans l’amélioration durable des chaînes de valeur. Cellule de communication MDR / #CCOM_MDR RETOUR EN IMAGES Précédent Suivant

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